Francesco Maria Piave est né le 18 mai 1810 à Murano, où son père possédait une verrerie.
Il part à Pesaro (la ville de Rossini) puis à Rome, et après des études au séminaire fréquente les milieux littéraires. En 1838, il revient à Venise où il travaille chez un éditeur.
En 1844, Piave commence une collaboration extrêmement fructueuse avec Verdi, pour qui il écrit le livret d’Ernani, d’après Victor Hugo. Suivront I due Foscari (1844), Macbeth (1847), Il Corsaro (1848), Stiffelio (1850), Rigoletto (1851), La Traviata (1853), d’après Alexandre Dumas fils, Simon Boccanegra (1857), Aroldo (1857) et La Forza del destino (1862).
Comme Verdi, Piave s’engage pour le Risorgimento, ce mouvement qui aboutira à l’unité italienne.
Piave n’a pas écrit que pour Verdi. Pour Mercadante, il écrit La schiava saracena, ovvero Il campo di Gerosolima (1848).
Pour Pacini, il écrit les livrets de Il Duca d’Alba (1842), Lorenzino de Medici (1845), d’après Alexandre Dumas père, Allan Cameron (1848), La Donna delle isole (1853) et Don Diego di Mendoza (1867) toujours d’après Alexandre Dumas père.
Pour Ricci, il écrit les livrets de Estella di Murcia (1846) et Griselda (1847).
Piave a également écrit un livret pour le compositeur irlandais Balfe, Pittore e Duca (1856).
En 1870, il est pressenti pour écrire le livret d’Aïda, mais une attaque cérébrale, qui le laissera très affaibli, l’en empêche.
Francesco Piave meurt à Milan le 5 mars 1876, à l’âge de 65 ans. Après sa mort, Verdi soutiendra sa veuve financièrement.
Tout l'opéra (ou presque) 
Merci d’avoir parlé de cet important librettiste italien ❤️🌹❤️
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A ottobre parlerò di Arrigo Boïto, che è librettista (Falstaff per Verdi) E compositore (Mefistofele).
Buona serata, Luisa !
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Grazie per avermelo anticipato! ❣️
Buona serata anche a te, caro Jean-Louis 💫✨
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Comme quoi pour faire un bon opéra il faut un bon compositeur et un bon librettiste. Les deux n’auront pas la même gloire, c’est sans doute un peu injuste.
John Duff
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Eh oui, les opéras de Schubert, qui sont pleins de bonne musique, sont tombés parce que les livrets n’étaient pas à la hauteur !
Bonne journée, John Duff.
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