Compositeurs

André MESSAGER (1853-1929)

André Messager, carictaure au crayon de Gabriel Fauré © Gallica-BnF
André Messager, caricature au crayon de Gabriel Fauré. Gallica-BnF

André Messager naît le 30 décembre 1853 à Montluçon.

À sept ans, il commence à apprendre le piano. En 1870, il vient à Paris et étudie à l’école Niedermeyer où il a comme professeur Saint-Saëns et comme condisciple Fauré, avec qui il se liera d’amitié. En 1882 Messager compose avec Fauré la Messe des Pêcheurs de Villerville pour chœur de femmes.

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Après ses études, en 1874, il succède à Fauré à l’orgue de Saint-Sulpice. Devenu chef d’orchestre aux Folies-Bergères, il y compose des ballets comme Fleur d’oranger ou les Vins de France.

Messager fait ensuite un passage à Bruxelles avant de revenir à Paris où il devient maître de chapelle à Sainte-Marie des Batignolles.

En 1882, il se rend au Festival de Bayreuth en compagnie de Fauré. À leur retour, ils écriront à quatre mains leurs Souvenirs de Bayreuth.

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En 1886, Messager écrit la musique d’un ballet, les deux Pigeons d’après la Fontaine, pour l’Opéra de Paris.

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En 1896, c’est le Chevalier d’Harmental un opéra-comique de Messager d’après Alexandre Dumas.

En 1898, Messager est nommé chef d’orchestre de l’Opéra-Comique. Parmi les créations qu’il dirige, on trouve Louise de Charpentier ou Pelléas et Mélisande de Debussy. Il dirigera ensuite à Covent Garden (à Londres), à la Société des concerts du Conservatoire (à Paris) avant de devenir codirecteur l’Opéra de Paris de 1908 à 1914.

Aujourd’hui, le nom de Messager reste associé à ses opérettes comme Véronique (1898), les P’tites Michu ou Fortunio (1907) d’après le Chandelier d’Alfred de Musset.

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On peut noter également Madame Chrysanthème (1893) sur le même texte de Pierre Loti que celui qui a inspiré Madame Butterfly à Puccini.

En 1926, Messager est élu à l’Académie des Beaux-Arts.

André Messager meurt à Paris le 24 février 1929, à l’âge de 75 ans.

2 réflexions au sujet de “André MESSAGER (1853-1929)”

  1. Bonjour Jean-Louis, c’est drôle de passer des grandes orgues de St Sulpice à l’orchestre des Folies Bergères… Apparemment, ce musicien aimait aller du plus sérieux au plus léger. Je vois aussi que Fauré avait un joli coup de crayon, pour croquer ses amis… Merci de cette découverte, bonne journée !

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