Johann Wolfgang Goethe naît à Francfort le 28 août 1749. Il suit des études de droit à Leipzig puis à Strasbourg, et fonde le mouvement Sturm und Drang (Tempête et Passion), une réaction au siècle des Lumières finissant qui débouchera sur le romantisme.
En 1773, il écrit un premier drame, Götz von Berlichingen, drame moyenâgeux qui remporte un grand succès. En 1774, pour se guérir d’une déception amoureuse, il écrit les Souffrances du jeune Werther, qui le rendra célèbre dans toute l’Europe (provoquant même une épidémie de suicide à l’image de la mort de son héros. Werther a été adapté à l’opéra par Massenet en 1892.
En 1776, le duc de Saxe-Weimar l’invite à sa cour. C’est là qu’il s’attachera à Charlotte von Stein. Hormis une escapade italienne entre 1786 et 1788, il ne quittera plus Weimar. En 1777, il rédige deux livrets d’opérettes, Erwin und Elmire et Lila.
En 1780, il s’empare du mythe de Faust en faisant paraître son premier livre de Faust.
En 1784, il écrit encore un singspiel, Scherz, List und Rache qui sera, comme ses opérettes, un échec. Son problème en tant que librettiste vient du fait qu’il donne la priorité au livret, la musique ne devant servir que d’ornement au texte. Or, ce n’est pas du tout comme cela que l’opéra fonctionne ! Il fera encore quelques essais au début des années 1790.
Suivront Iphigénie en 1786, Egmont en 1787, Torquato Tasso en 1789, et un roman Wilhelm Meister (1794-1796), ainsi qu’un cycle poétique, les Élégies romaines (1789-1795).
En 1806, il régularise sa situation avec Christiane Vulpius, avec qui ils auront cinq enfants. Christiane mourra en 1816.
Goethe se lie d’amitié avec Schiller, qu’il avait fait venir de Iéna à Weimar. Après la mort de celui-ci, Goethe écrit encore les Affinités électives (1809) et le Divan oriental, un nouveau cycle de poèmes (1814-1819). Les Affinités électives donneront lieu à Mignon, opéra d’Ambroise Thomas.
Goethe meurt à l’âge de 83 ans le 22 mars 1832, peu de temps après avoir achevé le second Faust, qui ne sera publié qu’à titre posthume. Ainsi au cours de sa longue vie, il aurait pu voir naître et mourir le classique Mozart (1756-1791), qu’il admirait, le préromantique Beethoven (1770-1827) et le très romantique Schubert (1797-1828).
Outre les adaptations à l’opéra de ses pièces de théâtre, son œuvre littéraire sera abondamment mise en musique par les compositeurs, qu’ils soient romantiques :
- Beethoven (Ouverture d’Egmont),
- Schubert (près de 70 lieder écrits sur des textes de Goethe, dont Le roi des Aulnes ou Marguerite au rouet),
Cliquez sur l’image- Schumann Robert (Mignon et Faust),
- Schumann (Clara),
- Mendelssohn (Félix) (La nuit de Walpurgis),
- Mendelssohn (Fanny),
- Liszt (et sa Faust Symphonie)
ou postromantiques :
- Wagner (ouverture de Faust),
Cliquez sur l’image- Brahms et sa Rhapsodie pour alto (écrite pour le mariage d’une des filles de Robert et Clara Schumann),
Cliquez sur l’image- Wolff (et ses quelque 50 Goethe Lieder).
Tout l'opéra (ou presque) 
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Je suis en train de lire (à petites étapes) le voyage en Italie de monsieur Goethe, et c’est drôlement bien. Sauf erreur, le Werther de Masenet daterait de 1892, et non pas de l’an xxxx (une grande taille !) 🙂
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Merci Jérôme. Je suis actuellement en stage de chant dans un endroit où internet fonctionne grâce à l’énergie produite par les corbeaux quand ils battent des ailes, mais je vais corriger ça tout de suite.
Bonne journée.
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bon chant,
et
amitié aux corbeaux ! 🙂
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Les corbeaux te retournent leurs amitiés !
Bonne soirée, Jérôme.
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Un géant, mais dont je connaissais peu la vie. Merci de me l’avoir fait découvrir.
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J’ai beaucoup aimé le poème mis en musique par Brahms. La voix de Kathleen Ferrier: quelle délicatesse!
Goethe en musique: beaucoup de mélancolie et de passion me semble-t-il. Chronique très intéressante. En ce qui me concerne, toujours beaucoup de découvertes.
Bonne soirée!
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