Jules Barbier naît le 9 mars 1825 à Paris. (Il n’était donc pas de Séville, contrairement à une idée trop répandue dans le monde des amateurs d’art lyrique).
Librettiste fécond, son œuvre comporte des livrets écrits pour Gounod (le Médecin malgré lui, Faust, Roméo et Juliette), Meyerbeer (le Pardon de Ploërmel) ou Ambroise Thomas (Mignon, Hamlet, Françoise de Rimini), soit ce que la scène lyrique française comptait de mieux au milieu du XIXe siècle. La plupart de ces livrets ont été écrits à quatre mains, avec Michel Carré.
Après la mort de Carré, Barbier écrira encore des livrets pour Delibes (Sylvia) et Offenbach (Les Contes d’Hoffmann).
Comme on le voit dans les titres cités ci-dessus, Barbier n’a pas hésité à reprendre des textes de ses illustres prédécesseurs, qu’ils s’appellent Dante (Françoise de Rimini), Shakespeare (Roméo et Juliette, Hamlet), Molière (le Médecin malgré lui), Goethe (Faust, Mignon), ou E.T.A. Hoffmann (Sylvia, Les Contes d’Hoffmann).
Jules Barbier meurt à Paris le 16 janvier 1901, à l’âge de 75 ans.
Voici donc une petite sélection issue de ses opéras :
Le Médecin malgré lui, « duo Martine / Sganarelle ».
Faust, « le Veau d’or ».
Roméo et Juliette, duo « Ô nuit divine ».
Hamlet, duo « Doute de la lumière ».
Les Contes d’Hoffmann, duo avec chœur « Barcarolle ».
Sylvia « Pizzicati ».






Je suis toujours surprise dans mon inculture musicale profonde de connaître des morceaux dans ce que tu nous propose, et pas seulement par le biais de la publicité 😀 Bon vendredi Jean Louis
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Hihihi, c’était un peu mon but quand je me suis lancé dans ce blog que de montrer que la musique classique imprègne toute notre culture, qu’on le sache ou non.
Bonne journée, Hélène. 😀
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