À l’occasion de la production de Polifemo de Porpora à l’opéra de Lille, le metteur en scène avait transposé l’action dans le monde du cinéma hollywoodien des années 50, lors du tournage d’un peplum. Mais qu’est-ce qu’un peplum ? À l’origine, dans l’antiquité grecque, le peplum était une espèce de toge qui s’agrafait à l’épaule.
Depuis le XXe siècle, un autre sens du mot peplum est apparu pour désigner des films à grand spectacle s’inspirant de l’antiquité, et pour lesquels les acteurs portaient des peplums.
Je vous propose ici une petite sélection d’opéras peplums :
Sans grande surprise, le XVIIIe siècle regorge d’opéras de cette catégorie. Ainsi en 1723, Haendel écrit Jules César en Égypte.
En 1734, c’est son contemporain Vivaldi qui écrit cette amusante Olimpiade.
Parmi les héros ayant inspiré un grand nombre de peplums figure Hercule. On le trouve aussi au générique de bon nombre d’opéras, dont le Hercules (1744) de Haendel.
Une génération plus tard, c’est Gluck qui s’affrontera à l’antiquité, avec par exemple son Iphigénie en Tauride (1779).
Faisons encore un bond d’une génération pour retrouver Méhul et sa Légende de Joseph en Égypte (1807).
Au siècle suivant, Verdi sacrifiera par deux fois au peplum. Une première fois avec Nabucco (1841).
Une seconde fois trente ans plus tard avec Aïda, créé en 1872.
Entre ces deux dates, Offenbach a frappé, pour notre plus grand bonheur avec une relecture de la figure mythologique d’Orphée dans Orphée aux enfers (1858).
Et une seconde fois avec sa Belle Hélène en 1864.
Saint-Saëns, lui, nous propose Samson et Dalila (1877).
Au XXe siècle, on trouve encore des opéras peplums avec par exemple l’Œdipe d’Enesco.
Ou Britten et son Viol de Lucrèce.












Bonjour Jean-Louis,
J’aime bien ce billet. Mais pas le temps de tout écouter ce matin.
En tout cas, je partage. Et te souhaite un bon week-end.
J’aimeJ’aime
J’espère que tu auras un peu de temps ce ouik_ènde pour revenir lire cet article.
En attendant, je te souhaite une EXcellente SOirée.
J’aimeAimé par 1 personne
Le week-end n’est pas fini, je vais essayer trouver le temps, Jean-Louis.
A toi aussi une bonne soirée.
J’aimeJ’aime