Bande dessinée

EN RELISANT LES AVENTURES DE LUCKY LUKE

Après une relecture en musique des aventures d’Astérix le Gaulois, il m’a paru intéressant de me pencher sur le cas des albums de Lucky Luke.

Le personnage de Lucky Luke a été créé par le Belge Morris (Maurice de Bévère), en 1946 dans le journal de Spirou. Lors d’un voyage aux États-Unis, Morris rencontre le scénariste René Goscinny, et très vite une collaboration fructueuse commence entre les deux hommes.

En lisant les aventures de Lucky Luke, on peut parfois tomber sur des références musicales.

Ainsi, dans l’album 7 : L’Élixir du docteur Doxey. Dans cet album, Lucky Luke chante à son cheval Jolly Jumper sa chanson préférée : « La mort du Cow Boy (Ne m’enterrez pas dans la prairie) ».

Cliquez sur la Mort du Cow Boy

Et bien entendu, entre le charlatan de L’Élixir d’amour de Donizetti et le charlatan de Lucky Luke, on ne peut s’empêcher de trouver quelques similitudes.

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C’est dans l’album 8, Lucky Luke contre Phil Defer, que débute la citation de la Marche funèbre quand un duel à mort se prépare ! On retrouvera cette citation de nombreuses fois dans les autres albums.

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Dans les Collines noires (#21), un des scientifiques que Lucky Luke doit escorter dans le Wyoming sème des petits cailloux, comme dans le conte de Charles Perrault, le Petit Poucet.

Dans l’album 22, Les Daltons dans le blizzard, on trouve une citation de Old Man River, un air de la comédie musicale Showboat, de Kern et Hammerstein.

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#23 Les Dalton courent toujours, Averell casse des cailloux en chantant « Siffler en travaillant » ! (on réentendra souvent cette chanson dans la suite des aventures de Lucky Luke.

Comment lire l’album 24, La Caravane, sans penser à Swing low, sweet chariot, et donc à la Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak ?

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L’album 29, En remontant le Mississippi, peut nous faire penser à Porgy and Bess, de Gershwin.

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Dans Dalton City, Averell n’arrête pas de fredonner « Tagada tagada », ce qui a le don d’agacer fortement Joe Dalton. C’est évidemment une référence à la chanson de Joe Dassin « les Dalton », elle-même inspirée par les aventures de Lucky Luke.

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Dans Western Circus, la cavalerie arrive en retard, comme les carabiniers dans l’opérette d’Offenbach les Brigands.

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Dans Jesse James, le cousin de Jesse émaille ses propos de citations de Shakespeare (« Voilà qui est parfait » Roméo et Juliette, Acte II scène IV, ou « Eh : c’est bien » Hamlet, Acte IV Scène III, ou encore « Bon ! » Othello, Acte II scène I). « Oui, Oui » Richard III, Acte I, scène IV. « Être ou ne pas être (capturés), là est la question« .

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Des détectives de l’agence Pinkerton sont chargés d’arrêter les frères James, Pinkerton est le nom du héros de Madame Butterfly de Puccini.

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Dans l’album Chasseur de primes, on trouve un « parisian Cancan » chanté et dansé par les p’tites femmes du saloon évoquant La vie parisienne d’Offenbach.

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L’album le Grand-duc me fait irrésistiblement penser à l’opérette de Lehar le Tsarévitch.

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Dans le Cavalier blanc, on trouve encore Roméo et Juliette et Hamlet de Shakespeare.

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