Grandes voix, Maria Callas

IN MEMORIAM MARIA CALLAS (1923-1976)

Maria Anna Cecilia Sofia Kalogeropoulos, dite La Callas, dite la Divina est née le 2 décembre 1923 à New York, de parents grecs. Sa mère, qui voulait un garçon, semble en avoir toujours voulu à Maria d’avoir été une fille. Les relations entre Maria et sa mère seront toujours difficiles.

En 1937, madame Callas mère retourne en Grèce avec ses filles et c’est là que Maria, qui avait une belle voix, prend ses premiers cours de chant.

En 1938, elle débute sur scène à Athènes dans le rôle de Santuzza du Cavalleria Rusticana de Mascagni dans une production d’étudiants du conservatoire d’Athènes.

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En 1941 elle chante son premier rôle professionnel avec le petit rôle de Béatrice dans Boccace de Franz von Suppé. En 1942, elle tient son premier grand rôle avec Tosca de Puccini.

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En 1944, elle interprète Léonore, du Fidelio de Beethoven.

En 1945, elle retourne aux États-Unis où elle retrouve son père. Elle passe des auditions au Metropolitan Opera de New York, où on lui propose de chanter madame Butterfly, en anglais. Elle refuse cette proposition, se trouvant trop grosse pour le rôle et ne souhaitant pas chanter en anglais. Après des auditions à Chicago, on lui propose le rôle de la Gioconda aux arènes de Vérone.

En Italie, Maria rencontre un industriel, Gianbattista Meneghini qui lui fait la cour et avec qui elle se marie en 1949.

Après la Gioconda, le chef Tulio Serafine lui propose le rôle d’Isolde.

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En 1948, elle enchaîne avec le rôle de Brünnhilde dans la Walkyrie à la Fenice de Venise. C’est pendant cette série de représentations qu’une cantatrice qui devait chanter Elvira des Puritains de Bellini tombe malade. On donne six jours à Maria pour apprendre le rôle et la remplacer !

Après avoir chanté dans à peu près toutes les maisons d’opéra d’Italie, Maria fait ses débuts à la Scala de Milan dans les Vêpres siciliennes (ou Aïda) de Verdi. Commence alors pour elle une collaboration avec les plus grands chefs et les plus grands metteurs en scène, avec notamment la Vestale de Spontini (1954), la Sonnambula de Bellini (1955), Anna Bolena de Donizetti (1957) et surtout La Traviata de Verdi en 1955.

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Au milieu des années ’50, elle se rend compte qu’elle est trop grosse pour interpréter les rôles de jeunes premières, et décide de perdre du poids. Elle perdra ainsi 36 kg en 2 ans, ce qui ne sera pas sans conséquence sur sa santé et sa technique vocale.

En 1956, Maria fait ses débuts au MET avec un de ses rôles fétiches, Norma.

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En 1957, elle rencontre le milliardaire grec Onassis et commence une « affaire » avec lui. Mais Onassis la quitte en 1968 pour se marier avec Jackie Kennedy, la veuve de l’ancien Potus (President of the United States). Les années Onassis verront un net ralentissement de sa carrière lyrique, mais après le mariage d’Onassis, elle remonte sur scène pour Tosca à Londres et Norma à Paris.

En 1964, elle enregistre encore Carmen de Bizet à Paris, rôle qu’elle n’avait jamais chanté sur scène.

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En 1973-1974, elle fait une dernière tournée, même si sa voix présente de plus en plus de signes de faiblesse.

Maria Callas meurt à Paris le 16 septembre 1976, à l’âge de 53 ans.

Pour beaucoup de gens, la Callas a préfiguré Bianca Castafiore, « le rossignol milanais », cette cantatrice que l’on trouve dans les aventures de Tintin, reporter de Hergé, avec son « grand air des bijoux », extrait du Faust de Gounod.

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12 réflexions au sujet de “IN MEMORIAM MARIA CALLAS (1923-1976)”

      1. « Casta Diva » de la Norma, c’est un peu la signature de la Callas !
        J’ai vu dimanche au cinéma une reprise de son concert de gala à l’Opéra de Paris en 1958, où elle chantait Norma, le trouvère, et tout le deuxième acte de Tosca.
        C’était très émouvant.
        Bonne journée, Marie-Anne.

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