« Il était un roi de Thulé, qui jusqu’au tombeau fut fidèle ».
Récemment, le pianiste et chef d’orchestre Clément Mao-Takacs nous proposait quelques versions musicales de la célèbre ballade du grand Goethe, publiée en 1782. L’idée m’a plu, et il m’a permis de la reprendre pour mon blog.
Après l’analyse comparée de la Damnation de Faust de Berlioz et du Faust de Gounod, voici donc un petit comparatif des versions musicales de cette ballade.
La version la plus ancienne semble être celle d’un certain Seckendorff, puisqu’elle date elle aussi de 1782.
Une autre version, plus connue, est celle de Zelter qui date de 1812.
Cliquez sur la version de Zelter
Plus connue encore est celle de Schubert qui date de 1816 (Schubert avait 19 ans !).
Cliquez sur la version de Schubert
Bien entendu, cette mélodie a été intégrée par Berlioz dans ses Six Scènes de Faust de 1829, transformées en Damnation de Faust en 1842.
Cliquez sur la version de Berlioz
Autre version en français avec celle de Gounod.
Cliquez sur la version de Gounod
En 1849, c’est Robert Schumann qui écrit cette pièce pour chœur a capella.
Cliquez sur la version de Schumann
Et Liszt en livrera deux versions.
Cliquez sur l’une des deux versions de Liszt
En 1867, l’irrévérencieux Offenbach en fera une parodie dans sa Grande Duchesse de Gérolstein.
Cliquez sur la parodie irrévérencieuse d’Offenbach
En 1908, Samuel Coleridge-Taylor nous en livre une version en anglais (A King there lived in Thule).
Cliquez sur la version de Coleridge-Taylor
Et si vous aimez les bonus surprises, cliquez donc sur le cadeau mystère.
Cliquez donc sur le cadeau mystère si vous aimez les surprises
🎵🎵🎵🎵🎵🎵🧡
J’aimeAimé par 1 personne
Oui alors il va me falloir un peu plus de concentration et une meilleure connexion pour ( re-re) lire ce billet, et aussi un peu plus de temps pour écouter ta sélection musicale. Mais je repasserai c’est sûr. Je repasse tjrs même si je ne te le dis pas a chaque fois. Comme quoi, c’est bien d’être ouvert H24 7/7..
Bonne soirée J-L. A la prochaine .! 👩💻
J’aimeAimé par 2 personnes
Superbement documenté comme d’habitude. En voyant le titre de ton post, je ne sais pourquoi une chanson de mon enfance m’est revenue : « Le vieux roi Chou » de Jacques Douai 😀 rien à voir au niveau musical 😀 😀 Bonne soirée Jean-Louis
J’aimeAimé par 1 personne
Ah, je ne connais pas le vieux roi Chou.
Je vais esssayer de l’écouter.
Bonne soirée. 😀
J’aimeAimé par 1 personne
tu ne vas pas être décu 😀 😀 😀
J’aimeJ’aime
C’est tout mignon !
J’aimeAimé par 1 personne
c’est onésime qui m’a retrouvé le lien 🙂
J’aimeAimé par 1 personne
C’est un précieux, Onésime !
J’aimeAimé par 1 personne
😉
J’aimeAimé par 1 personne
Superbe
J’aimeAimé par 1 personne
Bonne idée, ce thème du roi de Thulé.
Ce n’est pas l’air que j’ai préféré à la première écoute dans les différents Faust, mais c’est un air que j’ai appris à aimer avec le temps et que trouve maintenant très joli et émouvant.
J’aimeAimé par 1 personne
Dans la compraraison Berlioz vs Gounod, mon choix se porte sur Berlioz, mais pour la ballade du Roi de Thulé, les deux versions sont toutes deux excellentes !
Bonne soirée, John duff.
J’aimeJ’aime