Divers, Géographie

L’EXTRÊME-ORIENT À L’OPÉRA

Après l’orientalisme à l’opéra, où l’Orient représenté au XVIIIe siècle était d’une manière générale « la Turquie », intéressons-nous à présent à l’Extrême-Orient, qui s’appellera d’une manière générale la Chine (en bref, tout ce qui est là-bas au loin et à l’Est.)

Une première référence sera Les Indes galantes, de Rameau, dont le titre est un décalque du premier opéra-ballet, l’Europe galante de Campra. Pour Rameau et son librettiste, les Indes vont du Pérou en Turquie, en passant par l’Amérique du Nord.

Le XIXe siècle sera un peu plus sérieux géographiquement.

Dans les Pêcheurs de perles de Bizet, l’action se situe à Ceylan (aujourd’hui le Sri Lanka).

bizet spyresCliquez sur Nadir

Passons à présent au XXe siècle avec Madame Butterfly de Puccini, qui se passe au Japon.

Puccini Butterfly Viene la seraCliquez sur Pinkerton et Butterfly

Puccini encore avec Turandot, dont l’action se passe dans une Chine très antique.

Puccini Turandot finalCliquez sur l’image

On retrouve cette Chine très antique avec le Rossignol de Stravinsky, d’après le conte d’Andersen le Rossignol et l’empereur de Chine.

Stravinsky le RossignolCliquez sur l’image

Et encore une histoire d’empereur de Chine avec la Femme sans ombre de Strauss.

Strauss La Femme sans ombre WSOCliquez sur l’image

Retrouvons une Chine (peut-être) plus classique avec le Pays du sourire de Lehar.

Lehar Le pays du sourire Je t'ai donné mon cœurCliquez sur l’image

Refermons le XXe siècle avec Nixon in China de Adams

Adams Nixon in china The People are the Heroes nowCliquez sur Air Force One à son arrivée à Pékin

et avec l’Inde de Philip Glass et son Satyagraha, qui nous met en scène Gandhi.

Glass GandhiCliquez sur l’image

8 réflexions au sujet de “L’EXTRÊME-ORIENT À L’OPÉRA”

  1. L’orient, c’est toujours très inspirant. Ton Pêcheurs de perles par Helmut Fischer m’a donné des frissons. Turandot et Butterfly, toujours le pied. Je connais moins le Strauss et le Glass. Quant au Franz Lehar, que de souvenirs derrière cet air.

    Aimé par 1 personne

    1. Helmut Fischer, c’est le manger de Michael Spyres, « the best barytenor in the world », Américain qui chante le français sans aucun accent !
      La Femme sans ombre, de Strauss, je l’ai sur ma liste des opéras à chroniquer, mais l’histoire est tellement compliquée que je ne m’y suis pas encore lancé.
      Bonne journée, John Duff.

      J’aime

  2. Bonjour Jean-Louis ! J’adore Mme Butterfly et Turandot – et aussi Les Indes galantes !
    L’idée qu’on se faisait de l’Extrême-Orient n’était peut-être pas toujours très véridique mais ce sont de belles musiques 🙂
    Bonne fin de journée !

    Aimé par 1 personne

Répondre à luisa zambrotta Annuler la réponse.