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Étienne Nicolas MÉHUL est né à Givet dans les Ardennes le 22 juin 1763. Formé par les franciscains de Givet, il gagne Paris en 1779 avec une lettre de recommandation pour GLUCK. Pour le resituer dans l’histoire musicale, il était quasi contemporain de BEETHOVEN (1770 – 1827).
Il commence sa carrière musicale par des adaptations d’airs d’opéras populaires. À vingt ans, il publie sa première partition, un recueil de trois sonates pour piano-forte. Un deuxième recueil paraît cinq ans plus tard, en 1788.
Encouragé par Gluck, il se tourne vers l’opéra et entreprend son premier ouvrage lyrique, Cora, en 1785, mais celui-ci n’est créé qu’en 1791. Sa première œuvre dramatique montée sur scène est Euphrosine (1790).
En parallèle de cette activité lyrique, la carrière de Méhul se déploie sous la révolution avec sa collaboration aux fêtes civiques, par différentes pièces patriotiques, dont le fameux Chant du départ (1794) ou encore le Chant national du 14 juillet 1800, écrit à la demande de Bonaparte.
Ces travaux lui vaudront les honneurs de l’Institut de France, puis un poste d’inspecteur au Conservatoire de Paris à la création de celui-ci en 1795. avec GRÉTRY et GOSSEC.
En 1797, il écrit le jeune Henri (ou la Chasse du jeune Henri), sur un livret de BOUILLY. Bouilly est resté dans l’histoire de l’opéra par sa pièce Léonore, ou l’amour conjugal (1798), qui inspirera Beethoven pour son Fidelio.
Méhul écrit une trentaine d’opéras, dont l’Irato (1801), une réponse au premier consul qui prétendait que l’opéra bouffe était réservé à l’Italie. Méhul écrira donc un faux opéra italien, et ne dévoilera qu’il en était l’auteur qu’après que celui-ci eut remporté le succès. En 1806, il écrit Uthal, d’après les écrits apocryphes de MAC PHERSON sur les poésies d’OSSIAN.
Son plus grand succès restera l’opéra biblique Joseph (1807) qui connaît un grand triomphe y compris en Allemagne et en Italie.
Napoléon apprécie son œuvre, mais ceci n’aura pas d’influence sur sa carrière à la Restauration, et il sera nommé au conservatoire de Paris en 1816. Outre sa production d’opéras et d’œuvres patriotiques, Méhul est également l’auteur de cinq symphonies.
Méhul meurt de la tuberculose à Paris le 18 octobre 1817.
Belle journée Jean-Louis. Je te la souhaite moins grise, et toujours en musique.
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Bonne journée à toi aussi Régis.
Pour le temps, c’est moins pire qu’hier, où les conditions étaient dantesques (comme disait Edmond ! 🤣)
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Bonjour J-L 😊
Dis-moi: Méhul, « La légende de Joseph en Égypte », c’est toi, non ? Ce n’est pas mon petit doigt qui le dit, c’est ma noreille.
Bel après-midi a toi. Et bon week-end pendant que j’y suis 🙋♀️
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Si, si, il m’en souvient parfaitement, j’y étais ! 😉
Chanté à Amiens, au Théâtre du Rond-Point sur les Champs-Élysées le 16 juillet 1989, puis enregistré au Théâtre Impérial de Compiègne.
Que de grands moments et de souvenirs !
Bel après-midi (et bon ouikènde), SOlène.
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« Il m’en souvient »… ben tu vois toi tossi tu te la pètes en causant les verbes comme les poets d’il y a presque deux siècles.
( A dire vrai, j’aime bien )
🤣
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Ah, et puis MERCI 🙏 ( Je repasserai de toute façon)
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Souvenir, souvenir..
Au-delà de considérations nostalgiques, j’ai réécouté avec plaisir Joseph. Le diction est excellente, la musique tout aussi excellente.
« Sachons vaincre ou sachons périr » . Il faudrait mettre à jour je dirais plutôt : « Sachons toucher des aides ou faisons un procès à l’état ».,
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Bonjour Jean-Louis, merci de nous faire découvrir ce musicien un peu oublié, ou en tout cas pas aussi célèbre que Beethoven. Je vois qu’à son époque il était un musicien officiel très célèbre et très honoré. Sa petite sonate a des faux airs de Mozart, me semble-t-il. Et son chant républicain ne manque pas de panache 🙂 Bonne journée 🙂
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Bonjour Marie-Anne.
Il est vrai que Méhul n’a pas le « génie » de Beethoven, mais il a écrit une musique tout à fait honorable, de celles qu’on aimerait entendre un peu plus souvent. Et je suis assez d’accord sur le côté mozartien de sa sonate pour piano, une œuvre de jeunesse au demeurant.
Bonne journée. 🙂
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