Adapté des Souffrances du jeune Werther (1774), le livre du grand GOETHE qui a « lancé » le romantisme et provoqué une vague de suicide dans toute l’Europe, cet opéra s’ouvre et se ferme par des chants de Noël.
MASSENET en achève la partition en 1887, mais, refusée à Paris (!), c’est à Vienne que Werther est représenté pour la première fois en 1892, grâce au succès de Manon.
Suivant la classification de G.B.SHAW, on peut dire qu’on est dans un schéma (S+T/B) puisqu’une soprano (Charlotte) et un ténor (Werther) s’aiment, amour qui est empêché par un baryton (Albert).
Acte I : Le Bailli, un veuf, est en train de faire répéter à ses six plus jeunes enfants des chants pour Noël (Jésus vient de naître). Werther arrive, il vient chercher la fille aînée, Charlotte, pour l’accompagner au bal (Air : « Je ne sais si je veille »).
Charlotte descend, habillée pour le bal. Les enfants, dont Charlotte s’est occupée depuis la mort de leur mère, accourent vers elle et l’entourent. On présente Werther à Charlotte, et ils partent au bal. Le Bailli part rejoindre ses amis au cabaret.
Albert apparaît. Il discute avec Sophie de son mariage prochain avec Charlotte, qu’il aime tant.
De retour du bal, Charlotte et Werther se séparent, mais Werther ne peut se résoudre à la quitter, et il lui déclare sa flamme. Le Bailli annonce à Charlotte qu’Albert est de retour. Charlotte, qui était sur le point de céder à Werther lui explique alors qu’elle a juré à sa mère mourante d’épouser Albert. Werther lui dit qu’il en mourra.
Acte II : Les gens du village se dirigent vers l’église pour assister à la messe. Les amis du Bailli, éméchés, chantent un hymne à Bacchus. Arrivent Charlotte et Albert, mariés depuis déjà trois mois. Werther, seul, désespéré, les observe (Air : « J’aurais sur ma poitrine »).
Voyant Werther, Albert cherche à le consoler. Charlotte sort de l’église. Elle va voir Werther, mais celui-ci ne peut lui parler que de son amour pour elle. Elle le gronde, car désormais elle est mariée et lui demande de s’éloigner, lui ordonnant de ne pas revenir avant Noël. Resté seul, il se résout à partir, mais des pensées morbides le hantent. Sophie revient et invite Werther à se joindre à eux, mais celui-ci s’enfuit, disant qu’il ne reviendra jamais.
Acte III : Le soir de Noël, chez Charlotte et Albert. Charlotte pense à Werther. Elle relit ses lettres, inquiète par la dernière, où il lui demande de le pleurer s’il ne revient pas. Sophie entre, inquiète pour Charlotte (Air : « Les larmes qu’on ne pleure pas »).
La porte s’ouvre. C’est Werther, qui n’a pu résister au désir de revoir Charlotte. Ils se rappellent leur passé, et Werther lui lit les vers du barde Ossian, sur le vain retour du printemps (Air : « Pourquoi me réveiller ».)
Cliquez sur Werther et Charlotte
Charlotte le prie de s’arrêter, mais sa voix la trahit. Werther la presse de révéler ses sentiments. Après une vaine résistance, elle tombe dans les bras de Werther, avant de se reprendre et de s’enfuir, en lui interdisant de la revoir. Albert paraît alors. Charlotte le rejoint, troublée par la scène qui vient de se dérouler. Un domestique apporte un mot de Werther, annonçant qu’il part pour un long voyage, et qu’il souhaite emprunter les pistolets d’Albert. Albert demande à Charlotte de confier ses pistolets au domestique.
Acte IV : La nuit de Noël, Werther est étendu chez lui, mortellement blessé. Charlotte fait irruption en l’appelant quand soudain elle le voit. Pouvant encore parler, il demande pardon à Charlotte. Elle veut aller chercher de l’aide, mais il la retient. Charlotte peut désormais lui avouer son amour, cherchant un dernier baiser. On entend dehors le chant des enfants tandis que Werther agonise.
C’est bien ma chance: « impossible d’envoyer votre commentaire » ( merci Wordprss, grrr). Je repasserai 😘🌹
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Pourtant, ton, commentaire mentionnant le fait que tu ne peux pas envoyer de commentaire a bien été envoyé !
Les voies de WordPress sont décidément impénétrables.
Beau changement d’année à toi, SOlène 😘🌹
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Ben oui, rien compris ! L’autre beaucoup plus long n’aboutissait pas…. ça tournait, tournait… rien à faire. Mauvaise connexion via mon smartphone ?
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Massenet est sans doute mon compositeur favori.
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