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LES SEPT PÉCHÉS CAPITAUX – 8 – LA FLÛTE ENCHANTÉE

Ayant récemment vu sur ARTE la très belle mise en scène de Cédric Klapisch pour La Flûte enchantée de Mozart, je me suis rendu compte que, dans la caractérisation des différents personnages, on pouvait reconnaître les sept péchés capitaux.

La liste des sept péchés capitaux, telle que fixée par Saint-Thomas d’Aquin (1224 – 1274) dans sa Somme théologique est : l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la jalousie, la colère, et la paresse.

L’orgueil est un des défauts (léger) de l’oiseleur Papageno qui, au début de l’histoire, se vante d’avoir tué le serpent qui menaçait le prince Tamino. Dans ce premier air, on peut aussi entendre un éloge de la paresse.

Cliquez sur l’incarnation de l’orgueil et de la paresse

Je n’ai pas trouvé dans cet opéra d’incarnation de la gourmandise, tout juste peut-on signaler le besoin de boire de Papageno au second acte, avant qu’il ne rencontre sa Papagena qui va lui donner à boire.

La luxure est représentée par Monostatos, l’esclave de la reine de la nuit qui ne pense qu’à assouvir son désir pour la pauvre Pamina.

Cliquez sur l’incarnation de la luxure

Je n’ai pas trouvé dans la Flûte d’incarnation de l’avarice. À la limite, on peut considérer que la haine de la reine de la nuit pour Sarastro vient du fait qu’il a gardé pour lui le cercle sacré d’Isis, qu’il destine aux initiés. Ceci peut également être considéré comme de la jalousie. Décidément, cette reine a tous les défauts.

La colère de la reine de la nuit s’exprime dans un des airs les plus célèbres de la Flûte enchantée, « Der Hölle Rache ».

Cliquez sur l’incarnation de la colère

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