Cinéma, Films

FITZCARRALDO, de Werner HERZOG (1982)

Fitzcarraldo est un film de Werner Herzog datant de 1982, qui raconte les aventures extraordinaires d’un homme passionné d’opéra, qui a le rêve fou d’en construire un en pleine jungle péruvienne et d’y faire venir ses héros, Caruso et Sarah Bernhard, pour monter un opéra de Verdi.

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L’action débute à l’opéra de Manaus, lors d’une soirée de gala où Caruso et Sarah Bernhard (jouée par Jean-Clause Dreyfus) chantent Ernani de Verdi. Sweeny Fitzgerald (dit Fitzcarraldo), joué par Klaus Kinsky, et son amie Molly, jouée par Claudia Cardinale, ont fait 2000 km dans la jungle pour y assister, et arrivent pour le trio final.

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Sweeny rêve de construire à Iquitos le plus grand Opéra de la forêt vierge, et d’inviter Caruso à son inauguration.

Rentré chez lui, il écoute sur son gramophone l’air « Vesti la giubba » de Paillasse de Leoncavallo chanté par son idole

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Aventurier sans le sou, il s’est ruiné dans un projet de chemin de fer transandin, il veut monter une entreprise de fabrication de glace pour les indigènes. Lors d’une fête donnée par Molly pour les plus riches hommes de la ville, il fait scandale avec son gramophone.

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Grâce à l’agent de Molly, Fitzcarraldo achète une concession d’hévéas pour refaire fortune. Seul problème, la zone en question est inaccessible par le fleuve. Ils achètent alors un vieux bateau qu’ils remettent en état, engagent un équipage et, après avoir baptisé le bateau « Molly Aïda », se mettent en route. Au lieu de descendre l’Amazone, ils remontent le fleuve, sur fond de Mort et Transfiguration de Richard Strauss.

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Alors qu’ils remontent un affluent de l’Amazone, on entend les tam-tams des farouches Jivaros qui les guettent (en fait, il s’agit de tambours du Burundi). Fitzcarraldo fait alors monter son phonographe sur le pont, et joue l’air de Desgrieux de Manon de Massenet, « en fermant les yeux », ce qui fait taire les tambours.

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Après l’abandon d’une partie de l’équipage, ils continuent la remontée du fleuve, gramophone à la proue pour amadouer les Jivaros avec le quatuor de Rigoletto de Verdi.

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Fitzcarraldo et son équipages font alliance avec les Jivaros, qui voient en l’homme blanc l’incarnation d’une de leurs légendes. Ils se servent alors de leur aide pour faire gravir au bateau une montagne, pour redescendre de l’autre côté sur un autre fleuve, en évitant ainsi les rapides infranchissables qui l’empêchaient de passer (sur un air de la Bohème de Puccini).

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Les Indiens détachent les amarres du bateau, le précipitant dans les redoutables rapides. Le bateau réussit à les traverser mais Fitzcarraldo revient à son point de départ. Il revend son bateau et avec l’argent, fait venir une troupe d’opéras européens de passage à Manaus, pour une dernière navigation concert sur le fleuve. Il peut alors assister à une représentation des Puritains (I Puritani) de Bellini sur son Opéra flottant, transfigurant ainsi son rêve en réalité et l’Amazone en « plus grand Opéra au monde ».

10 réflexions au sujet de “FITZCARRALDO, de Werner HERZOG (1982)”

  1. Un billet qui donne très envie de voir ce film. Je cours me le procurer de ce pas.

    C’est exprès, la photo à l’envers ?

    John Duff

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  2. Bonjour Jean-Louis, j’ai pu voir hier « Fitzcarraldo » en DVD. Quel beau film ! Etonnante histoire, avec ce personnage un peu fou et ces coupeurs de têtes aux intentions douteuses. J’ai tout aimé, la beauté des images, les superbes opéras, l’étrangeté du héros. Klaus Kinski est monumental, incroyable. Merci de m’avoir conseillé ce film. Bonne soirée !

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