La sérénade est un concert que l’on donne en début de soirée (ou la nuit), à une personne à qui on veut plaire, souvent dans un contexte amoureux. Il ne faut pas la confondre avec l’aubade, qui est un concert donné à l’aube. Comme il est souvent question d’amour à l’opéra, il n’est dès lors pas étonnant d’y trouver moult sérénades !
Mozart en était un spécialiste, ainsi dans Cosi fan tutte :
Cliquez sur l’imageou dans Don Giovanni :
Cliquez sur Don giovanniCliquez sur Don Giovanni
Il sera suivi par Rossini avec son Barbier de Séville :
Cliquez sur l’imagepuis par Donizetti et son Don Pasquale (1843)
plus tard ce seront Berlioz et sa Damnation de Faust :
Cliquez sur l’image
Cliquez sur l’imageDans les Maîtres chanteurs de Nuremberg de Wagner, le héros David croyant que son rival Beckmesser donne la sérénade à son aimée provoque un beau charivari en plein milieu de la nuit.
LeonCavallo nous propose dans Paillasse la sérénade « O Colombina ».
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Tout l'opéra (ou presque) 
🎶🎵🎶
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Che meraviglia!
Merci 💙💙💙
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« Secondate, aurette amiche,
Secondate i miei desiri,
E portate i miei sospiri
Alla Dea di questo cor.
Voi che udiste mille volte
Il tenor delle mie pene,
Ripetete al caro bene
Tutto quel che udiste allor »
Luigi Alva et Hermann Prey, tout attifés qu’ils soient de tenues kitschissimes, nous livrent ici un chant très émouvant, dont la lecture offre bien des interprétations (enfin je trouve). Hasard? Je pense à la chanson de Lucio Dalla, « Attenti al lupo », une sérénade poignante à mes yeux de midinette.
Merci Tout l’opéra de ces découvertes !
🙂
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