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LE CIRQUE

Lointain héritier des Jeux du cirque romains, le cirque moderne date du milieu du XVIIIe siècle. Il suivait une tradition de numéros de jongleurs ou de montreurs d’animaux, qui se produisaient sur les foires.

Massenet le Jongleur de Notre-DameCliquez sur le Jongleur de Notre-Dame

(On se souvient que l’opéra-comique vient de la transformation de ces spectacles de foire, et plus particulièrement du théâtre de la Foire en 1714).

Le cirque, donc, se devait de représenter sur une scène circulaire (d’où le nom de cirque), un certain nombre de numéros d’acrobates, de jongleurs, de clowns, de magiciens…

Un certain nombre de compositeurs, surtout au XXe siècle, ont été attirés par le cirque et ont écrit des musiques sur cet univers.

L’exemple le plus notable est l’opéra vériste Paillasse (Pagliacci) (1892) de LEONCAVALLO, qui se passe dans un cirque et dont le héros est un clown qui, trompé par sa femme, se doit de rire malgré sa détresse.

Leoncavallo Paillasse (Pagliacci) Vesti la giubbaCliquez sur Paillasse

En 1917, SATIE écrivait son ballet Parade, sur un texte de COCTEAU et avec des décors de PICASSO.

Satie ParadeCliquez sur l’image

En 1932, Jacques IBERT écrit sa suite symphonique Impressions de Paris, qui se termine par cette « Parade foraine ».

Ibert Paris Parade foraineCliquez sur l’image

En 1942, STRAVINSKY reçoit un coup de téléphone étrange. Il s’agit d’une commande du chorégraphe BALANCHINE pour un numéro d’éléphants du cirque Barnum ! Cette œuvre, Circus Polka, sera créée en 1944.

Stravinsky Circus PolkaCliquez sur l’affiche

En 1945, c’est Henri SAUGUET qui écrit la partition des Forains, écrit pour le danseur Roland PETIT.

Sauguet les ForainsCliquez sur l’image

Et si vous en voulez un peu plus, cliquez donc sur le bonus surprise mystère.

point-dinterrogationCliquez sur le bonus surprise mystère si vous en voulez un peu plus

8 réflexions au sujet de “LE CIRQUE”

  1. Merci Jean-Louis. Sur YouTube deux jolies vidéos de la série « un clown au pays de la musique classique » l’une sur Mozart l’autre sur Vivaldi. Longues au départ mais attendrissantes. Et pour les moins classiques cela m’évoque « Les comédiens » d’ Aznavour

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