Edvard GRIEG naît le15 juin 1843 à Bergen, en Norvège. Sa mère, pianiste, lui donne ses premières leçons de musique quand il a 5 ans, et il entreprend sa première composition à 9 ans.
En 1858, il part à Leipzig pour étudier au conservatoire de cette ville, où il reste 3 ans. Il n’est pourtant pas entièrement satisfait par ces études, trop « académiques ». C’est là qu’il a l’occasion, entre autres, d’entendre le concerto de piano de Robert SCHUMANN, interprété par sa femme Clara, elle-même compositrice et virtuose.
En 1862, il donne son premier concert à Bergen.
En 1863, il part à Copenhague où il rencontre Niels GADE et surtout Rikard NORDRAAK, qui lui fait découvrir les chants populaires du Nord. Il comprend alors qu’il doit se détacher de ses influences académiques pour se tourner vers une musique plus proche de ses racines nordiques. Il faut se souvenir qu’on est dans ces années dans une période extrêmement intéressante d’éveil des écoles nationales, où chaque peuple ou nation cherche à se soustraire à l’influence franco-italienne (puis germanique), pour retrouver ses propres racines musicales.
En 1867, il se marie avec une de ses cousines. En 1869, c’est la mort de leur fille unique, à l’âge de 18 mois.
1867 est aussi l’année où il s’installe à Oslo et fonde l’Académie norvégienne de musique. C’est le début pour lui d’une abondante production musicale avec les Humoresques pour piano, son concerto pour piano ainsi que des mélodies norvégiennes. (À titre personnel, j’entends dans le concerto de Grieg des réminiscences de celui de Schumann, peut-être parce qu’ils sont écrits dans la même tonalité.)
À l’hiver 1869-1870, il fait un séjour à Rome où il encontre l’incontournable LISZT, qui l’encourage dans la voie qu’il s’est tracée.
En 1872, l’État norvégien lui assure une rente, ce qui lui permet de composer librement.
En 1875, il écrit pour le dramaturge IBSEN une musique de scène pour sa pièce Peer Gynt, sans doute sa partition la plus connue.
Cliquez sur la soprano norvégienne
En 1878, il compose l’opéra Sigurd Josalfar, mais l’échec de cette œuvre lui fait abandonner tout espoir d’écrire un opéra national norvégien.
Parmi ses compositions figurent de nombreuses pièces pour piano, des mélodies (norvégiennes) et de la musique de chambre, dont trois sonates pour piano et violon. Si les deux premières restent relativement classiques, la troisième datant de 1886-1887 me semble beaucoup plus inspirée (mais les deux autres sont très bien aussi).
Cliquez sur le violoniste et le pianiste
J’aime bien aussi la suite Holberg, pour orchestre à cordes.
Cliquez sur l’orchestre à cordes
Edvard Grieg meurt de la tuberculose le 4 septembre 1907, à l’âge de 64 ans.
Et si vous voulez un peu plus de musique de Grieg, cliquez donc sur le bonus surprise.
Merci, j’aime beaucoup vos articles car j’y apprends des tas de choses et j’aime apprendre :-), très bonne journée
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Merci Louise, c’est très gentil !
Bonne journée également. 🙂🎼
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Peer Gynt reste lié à mon enfance. Maman me chantait La chanson de Solveig ❤ merci Jean-Louis
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Pour moi aussi la chanson de Solveig fait partie des airs que j’entendais dans mon enfance.
Très bonne journée, Hélène. 🙂🎼
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Bonjour, un musicien que je découvre, intéressant parcours et belle musique, bonne soirée.
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Merci Marie-Christine, bonne soirée (en musique ?) à toi aussi. 🙂
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Un musicien que je connais assez bien, j’ai beaucoup écouté son concerto en la et le magnifique Peer Gynt. Par contre, là je découvre ses sonates et je reconnais bien sa délicatesse mélodieuse et romantique. Très joli.
Merci Jean-Louis, bonne soirée 🙂
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Oui, c’est de la très belle musique.
Les deux autres sonates sont également très bien, ainsi qu’un certain nombre de ses mélodies.
Bonne soirée, Marie-Anne. 🙂
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Chez mes parents, il y avait un 78 tours de Grieg. Jeune, je l’écoutais avec ravissement. Je m’étais fait la réflexion que je retrouvai du jazz dans Grieg. Je ne sais plus le morceau concerné, et je ne sais pas je dirait la même chose aujourd’hui.
Merci Jean-Louis.
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Du jazz ? Grieg étant mort en 1907, il a pu avoir vent des innovations rythmiques qui se dessinaient ça et là, et qui allaient donner le jazz.
Comme disent les oulipiens, c’est un plagiaire par anticipation.
Bonne journée, Régis.
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Belle fin de journée Jean-Louis.
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Merci Régis, bonne soirée à toi zossi.
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Il y a bien longtemps que je n’avais pas écouté la chanson de Solweig, Du coup depuis ce matin je l’écoute en boucle dans toutes les interprétations possible.
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Alors tu écoutes ça aussi :
Bonne journée, John Duff.
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Pas mal, celle-la je ne l’avais pas.
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J’ai trouvé ça sur le blog d’un type qui prétend écrire sur Tout l’opéra (ou presque), dans un article consacré aux emprunts de Serge Gainsbourg.
https://toutloperaoupresque655890715.com/2021/03/02/serge-gainsbourg-1928-1991/
Bonne soirée, John Duff.
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