Compositeurs

Édouard LALO (1823 – 1892)

Édouard LALO est né à Lille le 27 janvier 1823. Il entre au conservatoire de cette ville à l’âge de dix ans, et apprend le violon.

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En 1839 il descend à Paris pour se perfectionner. Il a HABENECK comme professeur et fait la connaissance de Pablo de SARASATE, compositeur et violoniste réputé, avec qui il se lie d’amitié.

En 1856, il entre dans un quatuor et, en tant que compositeur, se consacre à la mélodie française et à des œuvres de musique de chambre. Il écrit notamment sur des poèmes de Victor HUGO, de MUSSET, de LAMARTINE ou encore de BÉRANGER.

Lalo Puisqu'ici bas toute âmeCliquez sur l’image

En 1866, il finit de composer Fiesque, son premier opéra, écrit d’après une pièce de SCHILLER. Malgré l’appui de GOUNOD pour le faire monter, cet opéra ne sera jamais joué du vivant de Lalo.

Ses œuvres les plus connues aujourd’hui, celles qui sont restées au répertoire, datent des années 1870. Il s’agit de la Symphonie espagnole (1874), dont les parties de violon solo ont été écrites pour son ami de Sarasate,

Lalo Symphonie espagnoleCliquez sur le violoniste au milieu de l’orchestre

et de son opéra le Roi d’Ys, achevé en 1881.

Lalo le Roi d'Ys ouvertureCliquez sur l’orchestre

On peut encore citer un beau Concerto pour violoncelle (1876).

Lalo Concerto pour violoncelle mouvement finalCliquez sur le violoncelliste au milieu de l’orchestre

En 1882, l’Opéra de Paris lui commande un ballet, Namouna, qui ne rencontre pas le succès du public, même s’il est reconnu par ses pairs, notamment DEBUSSY.

Lalo Namouna Parade et Fête foraineCliquez sur l’orchestre

Lalo meurt à Paris le 22 avril 1892.

18 réflexions au sujet de “Édouard LALO (1823 – 1892)”

      1. « Puisqu’ici bas, toute âme » ( Les voix intérieures) est un poème magnifique. En même temps c’est Victor Hugo.
        Avec la mise en musique par cet Edouard Lalo, il s’en dégage (d’autant plus) une belle atmosphère de calme et de sérénité; un grand moment d’apaisement ramené au présent, avec  » puisque » qui revient à chaque début des 5 premiers quatrains.
        ( tu l’auras compris: j’adore ce poème )
        En tout cas, une superbe déclaration d’amour entre la terre et le ciel ( l’au-delà) comme V H en avait le secret.

        Quant à « La symphonie espagnole », c’ est une très belle pièce musicale ecoutée dans le silence d’une nuit sans lune et sans étoile, qu’elle a éclairée. Et puis, beau concerto également par Edgar Moreau. 🎻

        Bref, pour tout te dire, je me suis endormie sur ton billet 😊 bon dimanche à toi, à une prochaine fois🙏

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      2. Merci toi. Mais tu sais quoi? YouTube me l’ayant proposée, je l’ai donc déjà ecoutée.
        Cela dit, « Bizet, Britten, Fauré, Hahn, Lalo & Liszt: Songs after Victor Hugo » by Marie Devellereau ( soprano) et Philippe Cassard ( au piano), et découverts grâce à toi via ce billet, c’est-que-du-bonheur ! 🙏

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  1. Bonjour Jean-Louis, c’est de la très belle musique. Ce concerto pour violoncelle m’a particulièrement plu ! Et la symphonie espagnole est tout à fait brillante et belle.
    Comme Debussy avait souvent la dent dure avec ses contemporains, c’est un signe très positif qu’il ait apprécié Lalo.
    Belle journée à toi, en musique et au soleil 🙂

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