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ELLES S’APPELAIENT ELISABETH

Fait-il bon s’appeler Elisabeth quand on fréquente le monde de l’opéra ? Cet article est une tentative de réponse à cette question existentielle.

Dans la tradition chrétienne, Sainte-Elisabeth était la mère de Saint-Jean-Baptiste, qui avait annoncé l’arrivée de Jésus, et la cousine de Marie, la mère de Jésus. Sainte-Elizabeth est la patronne de la Hongrie et, en 1862, Franz Liszt écrit l’oratorio la Légende de Sainte-Elizabeth, reine de Hongrie. Elizabeth était la femme de Louis IV de Thuringe. Elle portait du pain aux pauvres, ce que sa belle-famille ne goûtait guère. Un jour qu’elle se rendait ainsi dans les bas quartiers d’Eisenach, on lui demanda ce qu’elle portait sous son manteau. Elle répondit que c’était des roses, avant d’avouer que c’était du pain. Mais quand on la força à ouvrir son manteau, ô miracle, ce sont bien des roses qui s’y trouvaient !

Statue de Sainte-ElizabethStatue de Sainte-Elizabeth à Bratislava

Liszt la Légende de Sainte ElizabethCliquez sur l’image

Pour les Britanniques, Elisabeth est le nom de deux grandes reines. Elisabeth Ière a laissé son nom au théâtre élisabéthain, connu aujourd’hui essentiellement par celui de Shakespeare. Dans Le Songe, d’Ambroise Thomas, on apprend qu’il y aurait eu une histoire d’amour entre Élisabeth 1ère et Shakespeare.

Cliquez sur le songe d’Elisabeth

Parmi les compositrices baroques particulièrement intéressantes figure Élisabeth Jacquet de la Guerre.

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Dans Don Carlos, de Verdi, une des héroïnes est Elisabeth de Valois.

Cliquez sur Elisabeth de Valois

Et dans Tannhäuser de Wagner, le héros est tiraillé entre son amour (courtois) pour Elisabeth et son amour (charnel) pour Vénus.

Cliquez sur Elisabeth

Revenons aux reines d’Angleterre et à Gloriana de Britten, un opéra qui nous raconte l’histoire d’Elisabeth la première, écrit à l’occasion du couronnement d’Elisabeth la seconde.

Cliquez sur Elisabeth II à la première de Gloriana
Cliquez sur Elisabet 1ère

Et puis, pour interpréter l’opéra, il faut des chanteuses et des chanteurs. Une des plus grandes du milieu du siècle dernier était Elisabeth Schwarzkopf. Écoutons-la dans un de ses enregistrements de légende, les Quatre derniers lieder de Richard Strauss.

Cliquez sur Elisabeth Tête noire

2 réflexions au sujet de “ELLES S’APPELAIENT ELISABETH”

  1. Bonsoir Jean-Louis, je suis contente que tu parles des leaders de R. Strauss par Elisabeth Schwarzkopf car j’adore ce disque et l’écoute régulièrement. J’aime aussi Elisabeth Jacquet de la Guerre, je découvre cet air grâce à toi… « Mort funeste » est un titre un peu pléonastique, semble-t-il, mais intéressant 🙂 Merci, bonne soirée !

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