On considère souvent que Franz Liszt est l’inventeur de la forme poème symphonique. Pourtant, le véritable inventeur est César Franck, qui a écrit son poème symphonique Ce qu’on entend sur la montagne, d’après un poème de Victor Hugo, dès 1846, alors que Liszt a composé le sien en 1847.
Cette forme a occupé Franck tout au long de sa vie.
Ce qu’on entend sur la montagne (1846) a été écrit sur un poème de Victor Hugo.
Le Chasseur maudit (1881) s’inspire d’un poème allemand narrant l’histoire d’un comte allemand préférant aller à la chasse plutôt qu’à la messe un dimanche matin. Au milieu de sa chevauchée, il entend une voix qui le maudit et de chasseur devient chassé, poursuivi par une horde de diables. Il commence par une extraordinaire évocation de la chasse avec l’appel des cors, suivie par les cloches de l’église qui appellent les fidèles à la messe.
Les Djinns (1885) s’inspire d’un poème de Victor Hugo, déjà porté en musique par Gabriel Fauré ou Louis Vierne.

Psyché (1886) s’inspire des aventures de la jeune Psyché qui était si belle qu’elle provoqua la jalousie de Vénus. Avec Psyché, Franck se rapproche encore plus de l’opéra (i.e. une histoire racontée en musique et au chant), puisqu’il intègre un chœur à son poème symphonique.



