Agenda Ironique

LES TRIBULATIONS DE LIBERTÉ (A.I. de Mai 2024)

Ce mois-ci (mai 2024), c’est Jobougon qui tient les manettes de l’A.I. Et quoi qu’elle nous demande, Jobougon ? Eh bien, voilà :

René d’Anjou, le bon roi René ! Né le 16 janvier 1409 à Angers et mort le 10 juillet 1480 à Aix-en-Provence, le roi René a écrit « le livre du Cœur d’amour épris », personnifiant Cœur, le cœur amoureux, qui va être amené à traverser bien des épreuves pour aller délivrer Dame Merci prise en otage par Rude Danger et Malebouche au Manoir de Rébellion.
Cœur, armé par Désir, ayant pour destrier Franc Vouloir, suivant le style de la quête du Saint Graal, sera amené à rencontrer Dame Espérance, puis la Naine Jalousie, il boira l’eau de la Fontaine de Fortune, traversera le Val de Profond Penser, le Fleuve de Larmes, le Pré de Dure Réponse, le Passage Périlleux, le Tertre Dénué-de-Liesse, sera aidé par Honneur, Bon Renom, passera par le Cimetière d’Amour rencontrera « Courtoisie », etc, etc, etc.

Je vous propose de vous inspirer du bon roi René et de personnifier « Liberté » et de lui faire traverser moult tribulaventures en inventant des noms de lieux et personnages dans le style poétique de cette époque et de ce livre, en incluant dans le texte au moins deux jurons bien tournés dans un langage tout aussi poétique que fleuri.

Mais tout cela est tellement mieux expliqué sur son site, l’impermanence n’est pas un rêve.

Je vais donc vous composer un p’tit opéra sur ce thème.

Acte I : Le rideau de velours cramoisi se lève sur le château du roi René, dans les environs de Vierzon. Au premier plan, un parterre de roses rose et des roses blanches. Derrière, un parterre de rhubarbe.

Iolanta, la fille du roi René, est aveugle de naissance. Son père a interdit qu’on lui révèle son infirmité, mais Robert, le duc de Bourgogne, qui s’était perdu lors d’une chasse avec un ami sur son palefroi pommelé voit Iolanta et tombe amoureux d’elle. Un médecin maure prétend que pour la libérer de cette infirmité, il faut d’abord qu’on la lui révèle, ce que le roi René interdit. Finalement l’opération réussit et Iolanta et Robert tombent dans les bras l’un de l’autre.

Cliquez sur le médecin maure

Acte II : La scène se passe dans les tréfonds d’une psyché humaine. La Paresse et la Jalousie se disputent pour savoir qui est le meilleur défaut. Elles s’agonisent d’injures.

– Dame Paresse : Espèce de paltoquet, tu me fatigues avec ton éternelle jalousie !

– Dame Jalousie : Saperlipopette, j’aimerais comme toi ne jamais rien faire, mais il n’y a rien à faire, l’humain fait toujours appel à mes services.

Et la valse des jurons de continuer ad libitum…

Cliquez sur la ronde des jurons

Acte III : Dans son cabinet de travail, Schiller réfléchit à la notion de liberté, et notamment de la liberté des peuples. Comment mesurer l’écart entre une servitude volontaire et la liberté, ou comme dirait Carnets Paresseux, d’ici à là, y a quoi, tu crois ? Juste assez, ou presque. Il ne sait pas encore, Schiller, l’écho qu’auront ses réflexions sur Dame Liberté auprès des compositeurs, de Beethoven qui avait fait sienne cette devise « toujours aimer la liberté » à Rossini qui portera à l’opéra son héros Guillaume Tell, délivrant la Suisse du joug autrichien. Beethoven s’y prendra à deux fois pour mettre en musique l’Ode à la Joie. Une première fois dans sa Fantaisie chorale pour piano, chœur et orchestre, et une deuxième fois dans le final de sa 9e Symphonie.

Cliquez sur la fantaisie chorale
Cliquez sur l’image

Acte IV : Le spectacle se recentre sur les aventures musicales de Lili Berté. Outre Guillaume Tell déjà mentionné, Beethoven nous a offert dans son opéra Fidelio, ou l’amour conjugal cet extraordinaire chœur des prisonniers retrouvant la lumière.

Quant à mon copain Auber, il signera sans le vouloir le départ de la révolution belge qui aboutira au départ de l’occupant autrichien et la création du Royaume de Belgique, à l’issue d’une représentation de la Muette de Portici et de l’air « Amour sacré de la Patrie ».

Cliquez sur la révolution belge

Et Verdi, nationaliste dont le nom était devenu l’acronyme de Victor Emmanuel Roi DItalie, nous donnera dans Nabucco le fameux chœur des Hébreux, visant à la liberté du peuple juif prisonnier des Babyloniens.

Cliquez sur le second hymne italien

15 réflexions au sujet de “LES TRIBULATIONS DE LIBERTÉ (A.I. de Mai 2024)”

  1. je reviendrai pour approfondir d’une lecture plus attentive mais j’avoue que Tell et sa pomme m’ont bien fait marrer ! Mickey en chef d’orchestre, c’est géant !

    l’opéra écrit par tout l’opéra ou presque, bendidonque, c’est drôle et bien dans le mouv’ du genre en plus des deux agendas réunis !

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  2. Pas mal, ton AI. J’ai bien aimé la fantaisie pour piano choeur et orchestre. Il y a vraiment comme une ressemblance avec la 9e. C’était un brouillon?

    John Duff

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