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THE WALL, by PINK FLOYD (1979)

The Wall (le Mur) est le onzième album du groupe inclassable PINK FLOYD. Il a été composé en 1979 et fera l’objet de nombreux concerts, avec une mise en scène et des décors grandioses (un peu comme pouvait l’être l’opéra au XVIIe siècle, ou le GOF au XIXe siècle.) Après l’album et ces concerts, the Wall fera l’objet d’une version filmée par Alan PARKER.

Après la chute du mur de Berlin en 1989, une version scénique particulièrement impressionnante a été jouée (et filmée) en 1990 (The Wall live in Berlin.)

Il existe même une version lyrique écrite pour l’opéra.

Le pitch : L’histoire est assez proche de celle de Tommy des WHO. Un petit garçon qui a perdu son père à la guerre et, victime d’une mère castratrice, se renferme en lui-même.

Pink est une star du rock qui revoit sa vie. Son père est mort pendant la Seconde Guerre mondiale et il a été élevé par sa mère. (« The thin Ice »). Pour combler l’absence de son père, il commence à se construire un mur mental le protégeant du monde cruel. (« Another Brick in the Wall part I »).

Pink Floyd The Wall Thin IceCliquez sur l’album culte

Il se souvient de ses années au collège, avec les professeurs sadiques qui tourmentaient les enfants (« We don’t need no education »).

Pink Floyd The Wall We don't no educationCliquez sur l’image (et mangez vos haricots si vous voulez avoir du pudding, car comment voudriez-vous avoir du pudding si vous ne mangez pas vos haricots ?)

Devenu adulte, il se souvient de sa mère abusive (« Mother ») et de ses années d’enfance pendant le blitz (Goodbye Blue Sky).

Pink Floyd The Wall MotherCliquez sur l’image

Pink se marie, mais lors d’une tournée en Amérique, il se laisse séduire par une groupie (Young Lust). Dans sa chambre d’hôtel, il est pris d’un accès de rage dévastatrice et il casse tout dans sa chambre. Puis, déprimé, il pense à sa femme, qui le trompe et qu’il a laissée à Londres, et qui ne répond pas au téléphone (« Don’t leave me now »). Son mur symbolique est désormais achevé et Pink se sent coupé du monde humain (« Goodbye Cruel World »). Il repense à sa jeunesse (« Vera ») avant de revenir à la Seconde Guerre mondiale (« Bring the Boys back home »).

Le manager et son équipe trouvent Pink affalé dans sa chambre d’hôtel, complètement shooté. Ils le droguent pour qu’il puisse remonter sur scène et l’emmènent sur les lieux où il doit donner son concert (« Confortably numb »).

Pink Floyd The Wall Confortably numbCliquez sur ce pauvre Pink complètement shooté dans sa chambre d’hôtel

Complètement camé, Pink s’imagine en dictateur fasciste ordonnant des ratonnades (« Run like Hell »).

Pink Floyd The Wall Run like HellCliquez sur l’image

Son hallucination cesse et il hurle pour que tout s’arrête (« Stop »). Il se remet en question, et son moi profond lui ordonne de casser ce mur qu’il a construit pour se protéger (« Outside the Wall »).

Point d'interrogationCliquez sur le cadeau bonus pour avoir une chouette version alternative d’un des titres phares

(Sources principales : The Wall l’album de 1979, The Wall le film de 1982, The Wall live in Berlin de 1990.)

21 réflexions au sujet de “THE WALL, by PINK FLOYD (1979)”

    1. Tout une partie de ma jeunesse, entre le disque et le film, et notamment les parties en animation.
      J’ai regardé le DVD « The Wall live in Berlin », c’est vrai que c’est de la grosse machine !
      Oui, le GOF, c’est le Grand Opéra à la Française, avec des décors somptueux, des ballets et des figurants, des pommes et des dragons (parfois plus de 150 personnes sur le plateau). Plus c’était gros, plus c’était beau ! J’en ai parlé souvent au début de mon blog, mais c’est vrai que ça fait longtemps qua je n’en ai plus parlé.
      Bonne journée, Jérôme.

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      1. C’est quand tu veux, Jérôme, j’y ai même inséré un encadré qui explique ce qu’est le GoF !
        Il y a un petit problème, toutefois, c’est un « romandlarentré » (cf. un commentaire sur ton blog 🙂).
        (Si tu veux, je peux te le dédicacer en signant Zévaco, ça annulera peut-être le maléfice.)

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  1. J’adore The wall. Je l’ai écouté en boucle dans plusieurs versions, je l’ai même fait écouter aux gosses pour voir s’ils connaissaient. Mais en fait je me suis aperçu que je ne connaissais pas du tout l’histoire et le parallélisme avec celle de Tommy. . .

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  2. Merci pour cet article qui me rappelle des trèèès vieux souvenirs ! J’ai vu le film quand j’avais 17 ou 18 ans, très séduite par la musique mais pas emballée par les images.
    Je me souviens des gamins transformés en chair à saucisse pour « we don’t need your education »… assez marquant comme séquence.
    Bonne journée Jean-Louis !

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      1. Pink Floyd, je les ai découverts avec  » Wish You Where Here » (super planant), mais c’était en 2012/2013. J’ai su après qu’il s’agissait en fait de leur 9e album sorti en 1975. Mieux vaut tard que jamais, c’est à partir de là que je les ai bcp écoutés (Ummagumma, The Wall… ), et que j’ai lu à peu près tt ce qui me tombait sous la main, les concernant. Tu vois, j’ai donc également eu ma période Pink Floyd et David Gilmour… Aussi, j’y reviens de temps en temps. Et j’ai d’ailleurs remis « Wish You Where » sur mon blog, il n’y a pas si longtemps que ça.
        En tout cas merci pour ce billet.C’est toujours un plaisir de les écouter 🙏🎶
        PS: bonne soirée parisienne 😊 ( c’est bien ce soir, non ? )

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