La nuit, cette suspension du temps et de la vie où tout devient possible…
Nuits lumineuses, nuits bénies des amants, où les esprits et les corps se fondent…
Nuits obscures où se trament les complots, les trahisons et où s’opère la magie noire…
Je vais traiter dans ce premier billet consacré à la nuit de la nuit par les amants bénie.
En 1818, SCHUBERT écrit ses Hymnes à la nuit, d’après les très beaux textes de NOVALIS.
En 1841, BERLIOZ écrit un cycle de mélodies sur des vers de Théophile GAUTIER : Les Nuits d’été.
En 1853, VERDI fait chanter à l’héroïne du Trouvère son « Tacea la notte placida »
Berlioz encore, dans Béatrice & Benedict (1862), avec « Nuit paisible et sereine ».
GOUNOD nous offre dans Roméo et Juliette (1867) et dans son Faust (1868) deux beaux nocturnes.
Tout le 2e acte de Tristan und Isolde de WAGNER (Tristan, ze opéra de l’amour !) est l’acte de la nuit, où a lieu une des plus belles scènes d’amour écrites pour l’opéra, avec son crescendo amoureux qui finit dans une extase quasi mystique.
En 1881, OFFENBACH nous livre dans ses Contes d’Hoffman sa célébrissime Barcarolle.
Dans la continuité lyrique de Tristan figure une des premières œuvres de SCHÖNBERG : La nuit transfigurée (Verklärte Nacht) écrite en 1899.
Voilà, je suis obligé de m’arrêter, mais il y aurait encore tant de belles nuits à vous souhaiter, avec les Nocturnes de Chopin ou de Fauré, par exemple. Et le cas de la mise en musique du Songe d’une nuit d’été du grand Bill fera l’objet d’un billet spécifique.
Qui sait, peut-être y aura-t-il une deuxième livraison de Nuits d’amour, qu’en pensez-vous ?
Là comme ça, en début d’aprem’ et encore en pause devant un café, je n’ai qu’un mot qui me vient: magnifique !
Mon Dieu que c’est beau. Hâte hâte de revenir sur les liens !!
Merci Jean-Louis pour ce réjouissant partage. À plus tard en fin de journée ( il fait froid, il pleut, je serais tellement mieux chez moi à écrire en écoutant de l’opéra )
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Alors bon café, ma chère SOlène,et à plus tard. ☕️🎼☕️
Et surtout bonne dégustation. 😘
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Partagé sur Facebook. Allez, j’y vais. J’ai pô une vie facile, tu sais…. je plaisante, hein 😉
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Merci SOlène, ça marche, j’ai eu de la visite à partir de Facebook. 😀
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Et encore pas trop le temps de m’y atteler aujourd’hui. Mais on va faire mieux. De mieux en mieux.
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Berlioz, le spectre de la rose, c’est trop trop beau !!
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Tu sais, cette version par Régine Crespin, je la porte en moi depuis (presque) toujours, enfin depuis que je suis capable de ressentir des émotions musicales. C’était un de mes premiers 33 tours, et je crois que je l’ai usé à force de l’écouter. Mais maintenant, je suis capable de les chanter (mal, mais de les chanter), ces nuits d’été de Berlioz.
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« …de la nuit les flambeaux palissent, et l’aurore… »
Roméo et Juliette sont merveilleux, mais « il faut partir hélas ».
Merci Jean-Louis pour toutes ces perles.
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Merci Luciole pour ton commentaire.
Je te souhaite une excellente soirée.
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C est beau !
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Bienvenue sur ce blog !
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Merci.
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