Agenda Ironique, Fantaisie

JOURNALISTIQUE

Ce mois-ci, l’Agenda Ironique est chez Jo Bougon. Et kèsk’elle nous demande, Jo ? De faire des exercices journalistiques sur des rubriques (à brac) données.

Je vous propose de réinventer le genre journalistique, d’écrire un recueil d’informations brèves mais en fabriquant des nouvelles complètement farfelues, les plus loufoques possibles, de façon à ce que le théorème d’Archimédia se formule dorénavant :
« Toute actualité plongée dans l’effervescence de l’Agenda Ironique de Mai en ressort siphonnée de rires ».

Les quatre chroniques imposées :

– Avis d’essais
– Mai t’es haut
– Police tic
– Spores
– Rubrique à trac

Et puis tout ce qui vous passera par la tête, en insérant, pourquoi pas, des publicités toutes aussi burlesques que leurs voisines d’édition.

Donc, en résumé, un journal loufoque, des chroniques à la noix, et tout un tas de bazars déjantés histoire de rajouter une couche de folie douce à la folie ambiante de la réalité.

Mais brèfle, c’est mieux esspliqué ici : https://jobougon.wordpress.com/2025/05/01/agenda-ironique-de-mai-2025/#like-7582

Journal (intime) : un journal intime est un ensemble d’écrits relatant les pensées ou les actions de son auteur. Exemple : le Journal d’un disparu, de Janacek. Au travers de ce presque opéra, écrit pour piano, ténor et chœur de femmes (trois), le compositeur fait état de son amour caché pour une jeune femme de 38 ans sa cadette.

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Suivant l’humeur du tenancier du journal, on peut trouver un certain nombre de rubriques, comme par exemple l’avis d’essais. Ainsi, le génial Brahms écrira à l’occasion du décès de sa mère son Requiem allemand (Ein Deutches Requiem).

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Mais Théo ! Le non moins génial Berlioz a rendu hommage à son ami Théo(phile) Gautier en mettant en musique six de ses poèmes dans les Nuits d’été.

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Police tic. Tosca, de Puccini, se passe à Rome en 1800, à l’époque de l’occupation par les troupes napoléoniennes, le très méchant Scarpia met sa police politique à son service pour faire pression sur Flora Tosca, qu’il convoite. Toute sa duplicité éclate dans un Te Deum blasphématoire.

Spores. Dans la Grèce antique, les Jeux olympiques étaient destinés à célébrer Zeus dans une compétition qui voyait s’affronter les différentes villes. Ces Jeux olympiques ont fait l’objet d’un opéra de Métastase, livret qui a été mis en musique notamment par Vivaldi, en 1734.

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Presque deux cents ans plus tard, c’est Erik Satie qui nous propose ces Sports et Divertissements.

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La Rubrique à tracs est une rubrique où l’auteur expose sa crainte d’apparaître sur scène, ou d’être lu par d’autres. Un des spécialistes de cette rubrique était le génial Marcel Gottlieb, qui latinisait parfois son nom en Marcel Amadeus Maux Arts.

Suivant les croyances, plus ou moins rationnelles, du tenancier du journal, on peut même trouver dans son journal intime une rubrique Astre au logis. Cette rubrique prétend prédire ce qui va arriver aux lecteurs en fonction de leur signe astrologique, genre : Lion, vous allez rugir de plaisir !

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12 réflexions au sujet de “JOURNALISTIQUE”

  1. Je suis d’accord avec Anonyme. C’est brillant, et ce n’est pas l’astre léonin qui dira le contraire. J’ai ri comme une baleine tous fanons déployé à la lecture de la rubrique « avis d’essais », lorsque Brahms compose un requiem en hommage à sa mère d’essais dés.
    Un grand bravo pour avoir osé relever le défi des cervelés du mois.

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  2. J’ai adoré réentendre LA TOSCA. Tu es fin pédagogue et aucun agenda ne résiste à ta plume musicienne. C’est fascinant comment tu parviens toujours à raccorder le sujet aux opéras et anecdotes que tu distilles dans tes billets.

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  3. Riche adaptation musicale de la consigne éditoriale, garçon !Pour un Agenda Ironique toujours aussi atypique, chez toi.Et pour lequel on a plaisir à revenir, deci, deça… Dessay pour quoi !A très bientôt plus vite que ça, ici ou là.Fidamicalement, El Niak(ouéééé !). 🤓👌

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    1. Hihihi, parmi mes petites fiertés de choriste (amateur), il y a celle d’avoir fait mes premiers pas sur les planches d’un opéra en même temps qu’une petite jeune qui débutait, en 1989. C’était une production de Joseph de Méhul, donnée à l’occasion du biecentenaire de la Révolution françouaise, et le petite jeune en question, qui n’avait qu’un air à chanter et qui le chantait au milieu du chœur où j’étais, s’appelait (et s’appelle encore), Nathalie Dessay. C’était son premier rôle professionnel (pour moi aussi, d’ailleurs, puisque j’avais touché 1000 francs de l’époque pour cette production). Elle chantait juste à côté de moi !
      Aux esprits chagrins qui me font remarquer que je n’ai pas fait la même carrière à l’opéra qu’elle, je rétorque que Nathalie n’a pas fait la meême carrière que moi au sein du groupe EDF, mon employeur de l’époque.

      On peut l’entendre dans l’extrait de l’acte III que j’ai inséré dans mon article consacré à cet opéra rare.

      LA LÉGENDE DE JOSEPH EN ÉGYPTE, de MÉHUL (1807)

      Bonne soirée, Tiniak.

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  4. Je suis toujours admirative de ta façon de nous mener à l’Opéra à partir de n’importe quel point de départ.

    On va finir par être « cultivés , tu vas voir…(et presque sans efforts)

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