Parmi les nombreuses œuvres de Josef Haydn, il en est que les choristes aiment particulièrement chanter. Il s’agit de ses oratorios, au nombre de quatre. L’oratorio est une forme musicale proche de l’opéra, mais les sujets en sont religieux ou tirés de la bible, et leurs caractères sacrés font qu’on ne peut les chanter dans un théâtre, et ils sont exécutés dans les églises. Au XVIIIe siècle, pendant la semaine sainte, les théâtres étaient fermés, et le public n’avait d’autre choix que de se rendre à l’église pour entendre de la musique. Haendel, qui était un peu filou, a essayé de faire passer son opéra Sémélé pour un oratorio, pour pouvoir le jouer pendant la semaine sainte, mais le public a bien vu que le sujet en était tiré de la mythologie grecque !
Le premier des oratorios de Haydn date de 1775, il s’agit du Retour de Tobie (Il Ritorno di Tobia) et est une œuvre de (relative) jeunesse.
Vient ensuite Les sept dernières paroles du Christ en croix (Die sieben letzten Worte unseres Erlösers am Kreuze) (1786) dont le sujet est celui de la Passion.
Dix ans après les sept paroles…, Haydn a écrit La Création (Die Schöpfung) 1796-1798 qui met en musique la Création du monde, d’après la Genèse. J’adore ce passage au début de l’œuvre où après une ouverture représentant le chaos originel, le chœur entre pianissimo, avant d’annoncer l’arrivée de la lumière sur un « Licht » majestueux !
Le dernier de ses oratorios est Les Saisons (Die Jahreszeiten) (1799-1801), qui est un oratorio profane célébrant le cycle des saisons.







Molto belli!🎵
Buon sabato 💙
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Très jolis oratorios, par moments hourratorios
John Duff
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Merci John Duff pour tes hourratorios, et bonne soirée.
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