
Jeanne-Louise Dumont naît le 31 mai 1804 à Paris, dans une famille d’artistes. Son père, et son frère, étaient sculpteurs.
Louise débute le piano avec sa marraine, avant de prendre des cours avec Moscheles et Hummel, soit à peu près ce qui se faisait de mieux comme professeurs de piano à son époque. Elle suit ensuite des cours d’harmonie auprès de Reicha, professeur au Conservatoire de Paris.
À 17 ans, Louise Dumont se marie avec le flûtiste, compositeur et éditeur de musique Aristide Farrenc, et continue ses cours auprès de Reicha avec l’étude du contrepoint, de la fugue et de l’instrumentation.
En 1826, ils ont une fille, Victorine.
En 1834, Louise Farrenc écrit deux Ouvertures. À la différence d’autres compositrices de son époque, Louise bénéficiera toujours du soutien de son mari (Louise Farrenc était l’exacte contemporaine de Louise Bertin ou Fanny Mendelssohn).
En 1839, elle aborde la musique de chambre avec son quintette, qui sera suivi de nombreuses autres œuvres, dont un nonette, faisant d’elle un des pionniers de la musique de chambre française du XIXe siècle, et qui lui valent, en 1861 et en 1867 le prix Chartier de l’Académie des Beaux-Arts pour la musique de chambre.
En 1842, Louise Farrenc est professeur(e) de piano pour la classe des jeunes filles du Conservatoire de Paris. Elle occupera ce poste jusqu’en 1872, allant jusqu’à obtenir l’égalité de son salaire avec celui des professeurs hommes. En 1843, elle accueille sa fille Victorine parmi ses élèves.
En 1845, ses Trente études dans tous les tons majeurs et mineurs sont adoptées officiellement pour l’étude du piano au conservatoire, devenant ainsi un ouvrage de référence !
Si elle n’a pas écrit d’ouvrage lyrique, elle a effectué des réductions ou des variations pour le piano de grands airs d’opéra.
Louise Farrenc écrit également trois symphonies en 1841, 1845 et 1847, dont la dernière sera jouée par l’orchestre de la société des concerts du Conservatoire (l’ancêtre de l’Orchestre de Paris).
Louise Farrenc meurt le 15 septembre 1875 à Paris, à l’âge de 71 ans.
Outre son activité de pianiste et d’enseignante, Louise Farrenc travaillera à une grande anthologie des œuvres pour clavier, le Trésor des pianistes, publié entre 1861 et 1872.
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Un visage empreint de douceur. J’aime beaucoup écouter Louise Farrenc.
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J’aime bien aussi cette musique. Elle me fait un peu penser à celle de Schumann.
Bonne journée, Nemoditur !
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Bonjour Jean-Louis. Jolie musique, qui n’est pas mélancolique… J’apprécie cette musique de chambre et je découvre du même coup le mot « nonette » 🙂 Je vois aussi que cette compositrice a eu une grande reconnaissance de son vivant, contrairement à d’autres musiciennes de son temps, et c’est tant mieux pour elle ! Merci ! Bonne journée !
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