La figure de Médée, magicienne tombée amoureuse de Jason par la grâce de Cupidon, et finissant par tuer ses enfants pour punir son amant infidèle, est une des plus marquantes de la mythologie. Elle n’a cessé d’alimenter les fantasmes au travers des siècles, et nombreuses sont les pièces musicales que sa légende a inspirées.
Une des premières semble être celle de l’Italien Cavalli avec Il Giasone (1649).
Parmi les compositeurs qui ont été inspirés par la figure de Médée figure évidemment Marc-Antoine Charpentier en 1694.
Deux ans plus tard, Pascal Colasse écrit Jason ou la Toison d’or, une tragédie lyrique sur un livret de Jean Baptisee Rousseau.
En 1713, c’est J.-F. Salomon qui écrit un Médée et Jason.
Cinquante ans plus tard, c’est sous la forme d’un ballet que Rodolphe écrit son Médée et Jason, créé en 1763 à Stuttgart.
En 1775, c’est le compositeur de Bohème Benda qui écrit Medea.
En 1797, Cherubini écrit sa Médée qui restera longtemps au répertoire.
Un siècle plus tard, en 1898, Vincent D’Indy écrit la suite pour orchestre Médée.
Et l’aventure continue au XXe siècle avec en 1939 un opéra de Milhaud, un de Barber en 1946, en 1967, le Medea du Grec Iannis Xenakis.
Et en 1992 le Medeamaterial du Français Dusapin.
Pour le XXIe siècle, on peut encore noter le Médée de Reverdy (2003).
Un caractère très fort, cette Médée, peut-être un peu trop fort pour moi. Quoique, entre elle et l’Azucena du Trouvère qui fait brûler son enfant par étourderie, il est très difficile de choisir.
Quoi qu’il en soit, j’adore la musique de Iannis Xenakis.
John Duff
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Ah ça ! Il ne fait pas bon provoquer la jalousie d’une magicienne !
Bonne journée, John Duff.
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