Ce mois-ci, c’est Sabri Na qui héberge l’Agenda Ironique. Et quoi qu’elle demande, Sabrina, et bien voilà :
Pour le mois de septembre, je vous propose de parler de pèlerinage, de pilgrimage en anglais (pile – Grimm – âge).
Parlons donc de marche au sens large, au sens figuré, au sens de la marche que vous souhaitez !
Une marche qui nous permet d’apprendre, comme un conte initiatique, si possible sans sciatique.
Il faudra y incorporer les mots : paille / barrette / berger / bol (tibétain ou non).
Et pour les plus téméraires, celleux qui n’ont pas froid aux yeux ni mal aux pieds, il faudra y ajouter cette phrase biscornue comme on les aime : « Celui qui pense droit marche de travers » de Jean Dypréau.
Mais tout ça est tellement mieux esspliqué chez Sabri Na que le mieux est d’y aller en cliquant sur le lien cidsous :
On rencontre toute sorte de pèlerins, et de pèlerines, dans l’univers de l’opéra. Mon préféré est Tannhaüser qui, pour avoir brouté sur le mont de Vénus, est condamné à aller en pèlerinage à Rome pour demander pardon au pape. Quand un matin un berger célèbre le lever du soleil avec son chalumeau, on voit les pèlerins revenir de Rome. Ils ont été tous été pardonnés, sauf Tannhaüser qui n’a pas obtenu sa rémission. Si vous voulez savoir comment l’histoire se termine, cliquez donc ici.
Dans Le Comte Ory (1828) de Rossini, le héros et ses compagnons, déguisés en pèlerines pour entrer dans un couvent, mettent la main sur la réserve de vin, qu’ils boivent au bol ou à la paille.
Et quand ils ont trop bu, qu’ils tiennent à peine sur leurs jambes, ils citent un de leur adage préféré : « Celui qui penche doit marcher de travers ».
Il est d’autres formes de marches, citons par exemple :
les marches nuptiales,
les marches funèbres,
les marches héroïques, que l’on joue parfois pour célébrer les barrettes des têtes galonnées,
les marches du palais,
les marches triomphales,
ou encore les marches hongroises,
Et si vous avez aimé la marche funèbre de Chopin, retrouvez ici quelques autres marches funèbres.
Tout l'opéra (ou presque) 
Vraiment, il a fait ça, Tannhäuser, brouter sur le mont de Vénus ? ça me le rendrait presque sympathique… mais j’ai du voir une version expurgée, alors ?
blague à part, merci pour toutes ces marches et contremarches !
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Le Venusberg où Tannhaüser fôlatre amoureusement avec Vénus se traduit, littéralement, par mont De Vénus.
Bonne journée, Jérôme.
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et hop ! encore un défi relevé…. et une bizarrerie du site : je ne peux plus liker les commentaires……….
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Oui, il y a des bogues dans WordPress, et c’est bien dommage.
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Bravo, que de belles musiques !
Pour une fois, tu as eu un sujet or. Te demander de parler de » marche « , tu aurais pu avoir déjà ce sujet en stock.
John Duff
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C’est vrai que j’avais « en stock » un article sur les marches.
Il m’en reste un sur les marches funèbres.
Bonne journée, John Duff.
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Eh bien, comme toujours, tu parviens à donner une autre tonalité à ces consignes… et ça marche ! Merci 🙂
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Pencher … pensez ! Toutloperaooupresque, ton texte joli marche à ta manière, en caracolant d’un opéra à l’autre, comme un petit mulet sur ses sabots légers. Tu prends la consigne dans un grand tas de paille, y laisses mille aiguilles, et tu la détournes avec panache. Pèlerins qui broutent, fausses pèlerines qui picolent, et des marches insensées qui ne mènent nulle part sauf à l’ivresse lyriques des cuivres. C’est un pèlerinage en coulisses, une procession de travestis, une loufoquerie bien tempérée.Tout se travestitnet la phrase-clé, elle aussi, se grime.
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Déboulant de tes « Marches funèbres », je m’aperçois n’avoir pas porté commentaire sur cette nouvelle contribution à l’Agenda Ironique.
Chaque fois, je me demande « mais comment va-t-il bien pouvoir s’en sortir ? » et chaque fois tu m’épates !
Je crois que c’est à ton sujet qu’Achille Talon se posait la fameuse question : « Mousse qu’il va chercher tout ça ? »
Sacré toi !!😜
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Quelle belle référence à Chichille !
Mzerci, et bonne journée, Tiniak !
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Szerviteurh 🍻
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