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LA PÉRICHOLE, d’OFFENBACH (1868)

La Périchole est une opérette d’Offenbach écrite sur un livret des joyeux duettistes Meilhac et Halévy. L’argument en est tiré d’une comédie de Prosper Mérimée, le Carosse du Saint-Sacrement, contenue dans le Théâtre de Clara Gazul.

Initialement composée de deux actes, un troisième acte a été rajouté à la reprise en 1874.

Le pitch : À Lima, un chanteur et une chanteuse de rues réussissent à duper le vice-roi du Pérou, coureur de jupons impénitent.

Acte I : Le vice-roi du Pérou sort incognito de son palais, pour savoir ce que son peuple pense de lui. Il espère bien ausi pouvoir s’occuper d’une p’tite femme dans un petit pied-à-terre qu’il possède en ville.

Cliquez sur le vice-roi incognito

Pendant ce temps, la Périchole et son amant Piquillo chantent sur la place, mais ne rencontrent guère de succès. Dommage, car ils auraient besoin d’argent pour se marier.

Cliquez sur la Périchole et Piquillo

Pendant que Piquillo fait la quête, la Périchole s’endort. Le vice-roi de retour est frappé par la beauté de la jeune femme et lui propose de devenir demoiselle d’honneur de la vice-reine. La Périchole accepte, et écrit une lettre à Piquillo pour l’assurer de son amour.

Cliquez sur la Périchole un peu grise

Désespéré, Piquillo veut se pendre, mais heureusement, un gentilhomme de la Cour, qui cherchait un mari pour la (future) favorite du vice-roi, lui propose ce mariage. Piquillo, qui a trop bu, accepte et le voilà marié à la Périchole, sans même qu’il s’en soit rendu compte.

Acte II : Le lendemain, Piquillo annonce qu’il aime une autre femme que celle qu’on lui a fournie, mais avant de retrouver la Périchole, il doit présenter officiellement sa femme au vice-roi. Quand il se rend compte que la Périchole est la maîtresse du vice-roi, il se met en colère et se retrouve illico au « cachot des maris récalcitrants ».

Cliquez sur le vice-roi et la Périchole

La Périchole réussit toutefois à le faire libérer. Réunis, ils chantent leur malheur devant le vice-roi qui, ému, les laisse partir ensemble.

Cliquez sur la Périchole

Acte III (variante de 1874) : La Périchole rend visite à Piquillo dans son cachot. Elle informe son mari que son honneur est sauf et qu’elle va soudoyer le geôlier. Quand celui-ci arrive, on se rend compte que c’est le vice-roi déguisé. Il fait enfermer la Périchole avec son mari et s’en va. Un vieux prisonnier les aide à s’évader par un tunnel qu’il a creusé.

En ville, les trois évadés sont repérés par la garde qui prévient le vice-roi. Nos deux héros lui chantent leurs malheurs et le vice-roi, ému, les laisse se marier et avoir des enfants qui grandiront car ils sont espagnols (gnols gnols gnols).

Cliquez sur le final

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