Écrivains

Étienne de JOUY (1764-1846)

Étienne de Jouy, de son vrai nom Joseph Étienne, naît le 19 octobre 1764 à Versailles.

Étienne entre au collège à Versailles, mais est plus intéressé par les femmes que par les études, de sorte qu’à l’âge de seize ans, on l’envoie comme soldat en Amérique du Sud. Il rentre toutefois assez vite en France pour terminer ses études.

À vingt et un ans, il part aux Indes comme sous-officier, mais après la profanation d’un temple hindou, il se retrouve au cachot. Il s’échappe et quitte les Indes. En 1790, Étienne de Jouy rentre en France et rejoint l’armée de Nord. Refusant l’allégeance à la Terreur, il est arrêté et condamné à mort. Il s’enfuit alors en Suisse avant de rentrer en France le 9 thermidor.

Il commande la place de Lille mais, accusé d’intelligence avec l’ennemi anglais, se trouve une fois de plus en prison. En 1797, il quitte l’armée.

En 1799, Étienne de Jouy fait paraître la Galerie des femmes, un ouvrage érotique qu’il regrettera plus tard d’avoir publié.

En 1805, il écrit pour Spontini le livret de Milton. En 1807, il écrit pour le même Spontini la Vestale, qui connaîtra un très grand succès. Nouvelle collaboration avec Spontini en 1809 avec Fernand Cortez.

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En 1810, il écrit pour Charles-Simon Catel les Bayadères, d’après Voltaire. Sa collaboration avec Catel se poursuivra avec les Aubergistes de qualité (1811) et Zyrphile et Fleur de myrthe (1818).

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En 1811, c’est pour Méhul qu’il écrit le livret des Amazones.

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Devenu journaliste et critique, il écrit des satires de la vie parisienne, qui seront recueillies en volume sous le titre de l’Ermite de la chaussée d’Antin (1812).

Chansonnier, il fait partie de la société du Caveau, comme Rameau ou Favart avant lui.

En 1813, il écrit pour Cherubini les Abencérages.

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En 1815, Étienne de Jouy entre à l’Académie française.

Enfin, de Jouy signe les livrets de deux opéras composés par Rosssini pour Paris, Moïse et Pharaon (1827), une reprise en français de Mose in Égitto (1818) et surtout Guillaume Tell (1829), d’après le drame de Schiller.

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Après la révolution de 1830, il occupe temporairement le poste de maire de Paris.

Étienne de Jouy meurt le 4 septembre 1846 à Saint-Germain-en-Laye, à l’âge de 81 ans.

L’étoile de Jouy pâlit alors peu à peu avant de sombrer dans les nébuleuses de l’oubli.

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