Nous avons vu dans le premier article consacré aux rapports entre la musique et les mathématiques les notions de hauteur de notes et d’harmonie.
Voyons à présent quelques notions sur la mesure du temps en musique, et sur les rythmes.
Une musique donnée peut être jouée plus ou moins vite, selon les vœux du compositeur ou au bon vouloir des interprètes. Avant l’invention du métronome au début du XIXe siècle, on se basait sur des phénomènes corporels naturels pour donner la pulsation musicale, comme le pouls. Cette mesure est donc éminemment subjective.
Après l’invention du métronome, appareil mécanique permettant d’indiquer de façon objective la pulsation, par exemple 60 pulsations à la minute, les compositeurs ont pu noter de manière beaucoup plus précise à quelle vitesse devaient être jouées leurs œuvres. Beethoven a été un des premiers à s’en servir pour indiquer les vitesses qu’il souhaitait.
Une fois réglé ce problème du tempo (de la vitesse), étudions celui du rythme.
Sur une partition, les notes se suivent sur la portée musicale. Il est d’usage de regrouper les notes en mesures, chaque mesure devant avoir une durée et correspondre à un certain nombre de pulsations.
Le rythme le plus simple est le rythme binaire, il suffit de compter 1 – 2 – 1 – 2 – 1 – 2… C’est le rythme de la marche.
À peine plus compliqué est le rythme ternaire, pour lequel il faut compter jusqu’à 3 :
1 – 2 – 3 – 1 – 2 – 3 – 1 – 2 – 3… C’est le rythme de la valse.
Viennent ensuite des rythmes à quatre temps, à cinq temps, etc.
Dans un genre rarement exploré par la musique dite « classique », le blues a un rythme à 12 temps.
Une fois fixé le nombre de temps par mesure, on peut décomposer la durée des notes dans cette mesure. Ainsi une mesure à deux temps, par exemple deux noires si le temps de référence est la noire, peut comporter deux noires, ou encore quatre croches (une noire vaut deux croches), ou encore quatre doubles croches (une noire vaut quatre doubles croches), ou encore deux triolets (une noire vaut les trois notes égales du triolet), etc.
Ceci peut être illustré par le schéma suivant :

Et si vous en voulez un peu plus, cliquez donc sur le bonus surprise mystère :




Molto interessante!
Buon inizio di settimana 🩵💗🩵
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Buon settimana Luisa ! 😀
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Anche a te 😘
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Merci de me faire découvrir cette Terra Incognita mais quel vaste sujet !Difficile de le traiter en 2 billets. Sans faire un cours magistral, peut-être pourrais-tu nous faire découvrir des points particuliers de solfège ou expliquer certains de ses signes cabalistiques.
John Duff
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Effectivement, le sujet n’est pas facile à traiter, mais il y aura d’autres billets. Le prochain traitera notamment du hasard (et de l’aléatoire) en musique.
Bonne journée, John Duff.
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Ca me fait penser au « Take five » de Dave Brubeck, un morceau à cinq temps que je trouve enthousiasmant !
Merci pour Jacques Brel, bonne soirée 🙂
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