Écrit 4 ans après leur premier opéra rock, Tommy, Quadrophenia est à l’origine un double album concept, à la pochette richement illustrée de photos en noir et blanc, racontant la vie de Jimmy, un jeune mod*, qui a du mal à trouver sa place dans la société anglaise des années 1960, sur fond de rivalités entre mods et rockers.
*Mod : MOD est l’abréviation de jeune, beau et con. Nous sommes tous passés par là (Pete Townshend).
Un film a été réalisé en 1979 sous le titre Quadrophenia.
En fait, Jimmy est schizophrène, et a du mal à faire cohabiter ses différentes personnalités. Musicalement, cela se traduit par quatre leitmotivs différents, portés par chacun des 4 membres des Who. Le titre Quadrophenia s’explique donc par l’utilisation de la quadriphonie, qui venait d’apparaître, et les quatre personnalités qui sont dans la tête de Jimmy le schizophrène.
Ainsi, le thème de Pete Townshend se retrouve dans les titres A beggar, an hypocrite, love, reign o’er me.
Le thème de Roger Daltrey se trouve dans les titres A tough guy, Helpless dancer
Le thème de John Entwistle est présent dans les titres A romantic, is it me for a moment?
Et le thème de Keith Moon sous-tend les titres A bloody lunatic, I’ll even carry your bags, Bell boy.
La première partie décrit la vie solitaire de Jimmy au milieu de sa famille, de son travail, de son psy et de son groupe de mods. (Titre the real me)
Quand ses parents trouvent dans sa chambre des pilules d’amphétamines, ils le chassent de la maison. Jimmy prend alors une forte dose et monte dans le train de 5 h 15 pour Brighton (Titre 5:15).
À Brighton, il rencontre dans un hôtel un ancien leader des mods, qu’il admirait, et qui est devenu simple groom (Titre Bell Boy).
C’est une grande déception pour Jimmy qui, après avoir perdu ses parents et sa petite amie voit ainsi disparaître ses idéaux. Il vole un scooter et part sur la falaise sous la pluie (Titre Love reign o’er me).




J’ai beaucoup écouté. J’adorait les grands moulinets de Pete Townshend, et surtout le côté « symphonique » de Who.
J’avais un ami complètement fan, et néanmoins spécialiste de mécanique des vibrations, qui faisait toutes les dates européennes de leurs tournées. Cela le faisait vibrer…
Belle journée Jean-Louis,
Régis
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Moi aussi je l’ai beaucoup écouté, comme Tommy d’ailleurs !
Bonne journée, Régis.
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🩶
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😃🛵
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Ah oui, en effet il y a de l’ecoute sur Youtube. Je repasserai, donc. Comme d’hab’ en plusieurs fois.
Merci J-L 🙏
( 1973, plus d’un demi siècle, ça m’impressionne. Et, en même temps, m’etonne d’apprendre qu’alors, tu écoutais du rock)
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Bah, j’en écoute encore aujourd’hui, la preuve, cet article !
C’est même le quatrième opéra rock que je chronique, après « Tommy », « the Wall » et « Starmania » !
Bonne fin de journée, SOlène. 😃
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Mais oui, bien sûr ! Au temps pour moi. Suis complètement déconnectée 😀 bonsoir Jean-Louis.
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Hihihi, il n’y a pas de mal, SOlène. 😀
bon dimanche à TOi. 🎼😃📚
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redécouvrir les WHO est toujours un plaisir, teinté de nostalgie ! Bonne fin de journée Jean-Louis
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Je ne connaissais pas cet album des Who, n’ayant d’eux qu’une (très vieille) compilation avec « My Generation », « Who are you », « We won’t get fooled again », etc.
Merci pour la découverte ! Bonne soirée 🙂
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