La Périchole est une opérette d’Offenbach écrite sur un livret des joyeux duettistes Meilhac et Halévy. L’argument en est tiré d’une comédie de Prosper Mérimée, le Carosse du Saint-Sacrement, contenue dans le Théâtre de Clara Gazul.
Initialement composée de deux actes, un troisième acte a été rajouté à la reprise en 1874.
Le pitch : À Lima, un chanteur et une chanteuse de rues réussissent à duper le vice-roi du Pérou, coureur de jupons impénitent.
Acte I : Le vice-roi du Pérou sort incognito de son palais, pour savoir ce que son peuple pense de lui. Il espère bien ausi pouvoir s’occuper d’une p’tite femme dans un petit pied-à-terre qu’il possède en ville.
Pendant ce temps, la Périchole et son amant Piquillo chantent sur la place, mais ne rencontrent guère de succès. Dommage, car ils auraient besoin d’argent pour se marier.
Pendant que Piquillo fait la quête, la Périchole s’endort. Le vice-roi de retour est frappé par la beauté de la jeune femme et lui propose de devenir demoiselle d’honneur de la vice-reine. La Périchole accepte, et écrit une lettre à Piquillo pour l’assurer de son amour.
Désespéré, Piquillo veut se pendre, mais heureusement, un gentilhomme de la Cour, qui cherchait un mari pour la (future) favorite du vice-roi, lui propose ce mariage. Piquillo, qui a trop bu, accepte et le voilà marié à la Périchole, sans même qu’il s’en soit rendu compte.
Acte II : Le lendemain, Piquillo annonce qu’il aime une autre femme que celle qu’on lui a fournie, mais avant de retrouver la Périchole, il doit présenter officiellement sa femme au vice-roi. Quand il se rend compte que la Périchole est la maîtresse du vice-roi, il se met en colère et se retrouve illico au « cachot des maris récalcitrants ».
La Périchole réussit toutefois à le faire libérer. Réunis, ils chantent leur malheur devant le vice-roi qui, ému, les laisse partir ensemble.
Acte III (variante de 1874) : La Périchole rend visite à Piquillo dans son cachot. Elle informe son mari que son honneur est sauf et qu’elle va soudoyer le geôlier. Quand celui-ci arrive, on se rend compte que c’est le vice-roi déguisé. Il fait enfermer la Périchole avec son mari et s’en va. Un vieux prisonnier les aide à s’évader par un tunnel qu’il a creusé.
En ville, les trois évadés sont repérés par la garde qui prévient le vice-roi. Nos deux héros lui chantent leurs malheurs et le vice-roi, ému, les laisse se marier et avoir des enfants qui grandiront car ils sont espagnols (gnols gnols gnols).






Joyeux moment ! Idéal pour te souhaiter un bon week-end Jean-Louis !
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Merci Régis, et bon ouikènde à toi zôssi !
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Le cachot qu’on réserve
aux maris ré
aux maris cal
aux maris ci
aux maris trants.
Une valse très jolie 🙂
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Cachot, pas cachet 🙃🙄
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Mille grazie, Claudio ! 🙂
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Il n’y a pas de quoi, j’adore Offenbach. Merci à vous 🙂
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🙏🌹🙏
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J’adore La Péricole, je l’ai vue plusieurs fois à Francfort et une fois à Paris.
https://operasandcycling.com/offenbachs-la-pericole/
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J’aime beaucoup la musique d’Offenbach, toujours si entrainante !
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Une musique que l’on reconnaît de loin, mais joyeuse et entraînante. C’est bien ce qu’il nous faut pas ces temps pluvieux.
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Une musique toujous pimpante.
Bonne journée, John Duff.
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Très chouette ! Un humour irrésistible ! J’adore les maris récalcitrants et « je suis grise » (haut en couleur !). Bonne journée Jean-Louis 🙂
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« Je suis grise » est un air que les sopranos aiment bien chanter en récital, je me demande pourquoi ??? 🙂
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Pour pouvoir exercer leurs talents de comédienne ? Ou comme prétexte à boire un petit coup avant le concert ? Ou pour amuser le public ? 🙂
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À la fois pour les talents de comédienne ET pour amuser le public.
Je pense que le petit coup, c’est plutôt après le concert qu’avant.
bonne soirée, Marie-Anne.
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