
Les Ailes du désir d’Othman Louati, sur un livret de Gwendoline Soublin, est une commande de la Co[opéra]tive, une association de 6 lieux de théâtre. Il s’agit d’une adaptation du merveilleux film de Wim Wenders, en V.O. Der Himmel über Berlin (Le Ciel au-dessus de Berlin) datant de 1987, film qui a obtenu le prix de la mise en scène à Cannes. L’œuvre a été créée le 9 novembre 2023 à Dunkerque et sera donnée dans tous les théâtres de la Co[opéra]tive soit Quimper, Compiègne, Besançon, Rennes et Tourcoing.
Cliquez sur le jeune et brillant compositeur
Au début de l’œuvre, les humains sont représentés par des marionnettes (3 marionnettistes pour animer une marionnette, plus le chanteur qui chante dans l’ombre à côté d’eux. Petit à petit, les marionnettes disparaîtront et les rôles seront tenus par des humains.
Cliquez sur la marionnette et ses marionnettistes
Le pitch : Dans le Berlin des années 1950, deux anges veillent sur les humains, écoutant leurs pensées. L’une des deux décide de perdre son statut d’ange pour vivre aux côtés d’une jeune trapéziste, Marion.
Premier tableau : Quand l’enfant était enfant # 1. Les deux anges Cassiel et Damielle se remémorent les temps primitifs.

Deuxième tableau : Âmes berlinoises mêlées # 1. Sur un très beau fond d’ombres chinoises, les Berlinois déambulent et on entend leurs pensées. Présentation de 3 personnages principaux : la mère sans insouciance, l’aimant jamais aimé et le mendiant en strass.

Troisième tableau : La Bibliothèque # 1, présentation de la lectrice.
Quatrième tableau : Âmes berlinoises # 2 : présentation de l’enfant et du vieux rescapé. Arrivée du cirque.
Cinquième tableau : Le cirque, Marion, la directrice du cirque et l’employé.

Sixième tableau : À l’extérieur du cirque, à côté du Mur de Berlin. Peter, un jeune graffeur qui exerce ses talents sur le Mur, sent la présence des anges et essaye d’entrer en contact avec eux.
Septième tableau : Quand l’enfant était enfant # 2.
Huitième tableau : En ville #1. Damielle suit Marion qui déambule en ville. (Scène musicale).
Neuvième tableau : Le Mur # 2. Les passants regardent le Mur graffé par Peter. On entend leurs pensées. L’aimant jamais aimé saute du toit d’un immeuble et se tue.
Dixième tableau : La bibliothèque # 2. Damielle est venu dire au revoir à Cassiel. Sa décision est prise, elle va rejoindre le monde des humains.
Onzième tableau : En ville # 2. Damielle découvre de nouvelles sensations dans son corps d’humain.
Douzième tableau : Le Mur # 3. Peter reconnaît Damielle et révèle que lui aussi, avant, était un ange.
Treizième tableau : Au club. Peter et Damielle entrent ensemble dans un club. Marion y est présente et écoute la chanteuse, qui est la mendiante en strass.

Quatorzième tableau : Quand l’enfant était enfant # 3. Cassiel dit ce qu’il a vu, deux corps se fondre dans la nuit électrique. Il se demande si lui aussi saura un jour ce qu’aucun ange ne sait. Rideau.

(Sources principales : La création au Bateau Feu à Dunkerque, le 9 novembre 2023, et le livret. Les images viennent de différents sites internet et peuvent faire l’objet de droits d’auteur.)
Chanceux sont ceux qui rêveront ves ailes dans ces cités!
🙂
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Bon, bah voila un billet qui donne envie. Envie de voir cet opéra, envie de revoir le film. L’interview de M. Louati est très intéressante, on sent quelqu’un d’érudit et de passionné.
Je suis quand même un peu frustré car j’aurais aimé en entendre et en voir un peu plus. Peut-être pourras-tu, dans quelques temps, enrichir ton billet si d’autres extraits se trouvent être disponibles.
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Érudit et passionné, oui, certainement.
En lisant le livret, j’ai eu envie, moi aussi, de revoir le film, alors que je n’en avais pas éprouvé le besoin avant de voir l’opéra.
Pour les extraits musicaux, je comprends et partage ta frustration, car j’aurai bien voulu aussi trouver des extraits plus larges, notamment sur les parties chantées, qui sont d’une écriture très lyrique.
Comme tu dis, on en trouvera peut-être au fil du temps, et des représentations qui se dérouleront un peu partout en France d’ici mai prochain.
En tout cas, ne le manque pas à tourcoing le 24 mai prochain.
Bonne journée, John Duff.
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j’aime bien l’idée des marionnettes ! (surtout qu’avec 4 personnes par marionnettes, ça crée de l’emploi ! 🙂
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En fait, il y a 6 marionnettistes (jamais plus de 2 marionnettes sur scène en même temps).
Mais cela fait quand même 6 marionnettistes et 7 chanteurs !
Bonne journée, Jérôme.
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on voit bien l’économie de personnel !! 🙂
mais alors les marionnettes ne viennent pas saluer toutes ensembles à la fin ?
bonne journée Jean-Louis
(et vivent les iles du desert) 🙂
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Dans un secteur en crise, celui du spectacle vivant, l’heure est aux économies, même si dans le cas des ailes du désir, ce n’était pas pour ça qu’on
aréduit le nombre de marionnettistes à 6. La plupart des maisons d’opéras ont dû annuler un ou plusieurs spectacles cette saison, devant la hausse des coûts : hausse des salaires due à l’inflation, mais surtout hausse des coûts d’énergie ou de chauffage.
Pour les saluts de la fin, je viens de rajouter la photo que j’ai prise à la fin du spectacle pour Xwitter. Tu peux y voir l’orchestre, les marionnetistes, les chanteurs, et l’équipe artisitique.
Et vivent les îles du désert. 🙂
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oui, hélas, le spectacle vivant paie lourdement la hausse générale de tout !! 😦
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Hélas ! Au printemps dernier, le théâtre des Arts de Rouen (l’opéra), a dû fermer pendant deux mois.
Il a fallu une rallonge exceptionnelle de ses subventions pour qu’il puisse réouvrir ses portes.
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je me souviens de l’opéra de Rouen, quand grâce aux subventions son accès n’a plus été réservé à l’excellente bourgeoisie
et que j’ai pu en franchir les portes sans liquider mon livret de caisse d’épargne !
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Eh, moi aussi j’ai commencé mon éducation opératique au Théâtre des Arts de Rouen, où je ne manquais pas le Wagner annuel.
Et pourtant nous ne faisions pas partie de l’excellente bourgeoisie !
Bonne journée, Jérôme.
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Au temps pour moi, c’est qu’il devait me manquer la curiosité de pousser la porte !
j’ai découvert le plaisir de la musique classique « live » tardivement, à 30 ans et quelques bien révolus.
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D’où j’en déduis (subtilement) que tu as au moins 30 ans !
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splendidement calculé !
en effet, j’ai exactement trente ans
je les ai même deux fois.
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Je crois que je vais être bon pour jouer aux chiffres zet aux lettres !
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‘Xactement !
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la mise en scène semble particulièrement réussie!!! belle semaine jean louis
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Oui, la mise en scène m’a bien plu également, notamment les éclairages !
Bonne journée, Hélène.
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Si seulement l’opéra pouvait venir ici mais…j’en doute. Alors peut-être une version filmée
En attendant voir le nouveau film de Wim Wenders : a perfect Day.
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Il sera donné, d’ici mai 2024, à Quimper, Rennes, Besançon, Compiègne et Tourcoing.
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