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ZAMPA, ou LA FIANCÉE DE MARBRE, de HÉROLD (1831)

Zampa, ou la fiancée de marbre, est un opéra-comique de Ferdinand Hérold, sur un livret de Mélesville, créé à l’Opéra-Comique le 3 mai 1831. Il rencontre tout de suite un grand succès, et sera joué pendant tout le XIXe siècle.

Le pitch : En Sicile, le riche Lugano va marier sa fille Camille à Alphonse, un soldat qui l’a délivré du corsaire Zampa. Mais Zampa se libère, et fait prisonnier Lugano, avant de se rendre à son château. En voyant Camille, il veut se marier avec elle. Il défie la statue d’Alice, une de ses anciennes victimes, devenue protectrice de la cité. Alphonse s’oppose à Zampa, et reconnaît en lui le grand frère indigne qui a déshonoré le nom de sa famille. Quand le moment des noces arrive, la statue d’Alice intervient et emmène Zampa dans les flammes de l’Etna qui se réveille, ce qui n’est pas sans nous rappeler le final de Don Giovanni de Mozart.

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Acte I : En Sicile, au début du XVIe siècle, le riche marchand Lugano prépare le mariage de sa fille Camille avec Alphonse de Monza, un officier florentin qui l’a délivré des brigands (Air de Camille : « À ce bonheur suprême ».) Alphonse arrive, accompagné par le cortège des hommes (Air d’Alphonse : « Ô ma chère Camille ».) Alphonse se sent humilié par la fortune de son beau-père, mais Camille le rassure, c’est le fait d’avoir sauvé son père des brigands qui l’avaient enlevé qui lui vaut de se marier avec elle. Elle conseille à Alphonse d’aller faire une prière à Alice Manfredi, une des victimes de Zampa, dont la statue trône sur la place. (Ballade de Camille : « Il y avait une fille de seize ans ».) En entendant cette histoire, Alphonse se rend compte que Zampa n’est autre que son frère, disparu alors qu’Alphonse était encore enfant.

Un inconnu entre chez Camille et annonce que Lugano est en son pouvoir. Il ne veut pas du mariage entre Camille et Alphonse et s’installe au château. Camille obéit et très vite l’inconnu (c’est Zampa !) projette d’épouser la jeune fille. (Couplets de Zampa : « Que la vague écumante ».) Daniel, son second, le met en garde : les crimes du passé ne rattraperont-ils pas le suborneur ? Pour rassurer sa bande, Zampa glisse un anneau au doigt de la statue d’Alice, mais la main de marbre se referme sur la bague !

Acte II : Le lendemain, le village vit dans l’effroi et s’interroge sur l’identité des nouveaux occupants du château. Zampa attend Camille devant la chapelle (Air : « Camille est là ».) Alphonse s’imagine que l’annulation de son mariage est due à un prétendant plus fortuné que lui, mais Camille ne peut rien lui dire (Duo : « Quel mystère effrayant ? / Pour mon cœur quel moment ».) L’heure du mariage approche (Ronde : « Douce jouvencelle, viens sur ta nacelle ».)

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Mais la statue d’Alice paraît, elle montre à Sampa son anneau pour lui rappeler son serment. Zampa veut conduire Camille à l’autel mais Alphonse intervient. Il reconnaît en Zampa son frère et va le livrer au peuple quand le vice-roi s’interpose et promet la grâce au corsaire s’il s’engage dans l’armée royale pour aller combattre les Ottomans. Le peuple célèbre le nouveau défenseur alors que Camille se résigne à son mariage avec celui qui retient son père prisonnier.

Acte III : Camille, mariée à Zampa, attend son père alors qu’Alphonse paraît et lui propose de l’enlever (Barcarolle d’Alphonse : « Où vas-tu pauvre gondolier ».) Mais Camille refuse, à cause de ses vœux jurés devant Dieu. Zampa demande à Daniel si ses ordres ont bien été exécutés : il avait ordonné que la statue d’Alice, qui le hante, soit brisée et jetée à la mer. Daniel répond qu’au moment où les débris de la statue ont touché l’eau, l’Etna a jeté des flammes. Camille supplie Zampa de la laisser entrer au couvent. Pour montrer qu’il n’est pas qu’un bandit, il révèle alors qu’il est le comte de Monza (Cavatine de zampa : « Pourquoi trembler ? ».)

Camille prie alors Alice, dont la statue réapparaît et entraîne Zampa dans les flammes, alors que l’Etna s’embrase.

(Source principale : la production de l’Opéra-Comique de 2008, et le programme associé.)

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