littérature

LE BAL DE SCEAUX, de BALZAC (1829)

Le Bal de Sceaux est une nouvelle de Balzac, recueillie dans la Comédie humaine parmi les « Scènes de la vie privée ». La musique y occupe une place importante, rythmant la naissance et l’évolution de l’amour entre deux jeunes gens.

Le pitch : Émilie de Fontaine est une jeune femme pourrie gâtée par ses parents, qui ne veut pour mari qu’un Pair de France. Un jour, au bal de Sceaux, elle rencontre un mystérieux jeune homme dont elle remarque l’apparence extérieure. Aidée de son oncle, elle cherche à connaître l’identité du bel inconnu, Maximilien Longueville. Petit à petit, les deux jeunes gens tombent amoureux l’un de l’autre. Mais Maximilien fait-il partie de la noblesse ? (Je m’arrête là, vous ne croyez quand même pas que je vais vous divulgâcher la chute ?)

Dès le début, on apprend que dans son éducation aristocratique, Émilie pratique à la perfection le chant et le piano.

Page 126, Émilie se rend à un entretien avec son père (qui la presse de se marier, en fredonnant un air d’Il Barbiere de Rossini.

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Page 130, à la fin de cette conversation avec son père, elle s’éloigne en chantant « Cara non dubitare » du Matrimonio Secreto de Cimarosa.

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Page 146, alors que les deux jeunes gens se sont rencontrés, et qu’on commence à inviter Maximilien chez les Fontaine, il « enchante toute la compagnie en mariant sa voix délicieuse à celle d’Émilie dans un des plus beaux duos de Cimarosa ».

Page 148, la situation a évolué et désormais les feux de l’amour couvent entre eux. « Ils chantent les duos les plus passionnés en se servant des notes trouvées par Pergolèse ou Rossini comme de truchements fidèles pour exprimer leurs secrets ».

Cliquez sur les notes trouvées par Pergolèse

Page 154, après qu’ils se furent avoué leur amour. « Ils chantèrent un duo italien avec tant d’expression que l’assemblée les applaudit avec enthousiasme ».

Cliquez sur le duo italien

Page 155, l’oncle d’Émilie cherche à se renseigner sur l’identité de Longueville, et il le compare Longueville au Chevalier de Saint-Georges.

(Source principale : Balzac, la Comédie humaine, éditions Gallimard, bibliothèque de la Pléiade, volume I.)

4 réflexions au sujet de “LE BAL DE SCEAUX, de BALZAC (1829)”

  1. Intéressante cette histoire. J’ai quelques idées sur le dénouement et je vais essayer de la lire, si elle n’est pas trop longue.
    Et sur ce, je retourne terminer ton billet sur Napoléon.
    John Duff

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