Écrivains

Lord BYRON (1788 – 1824)

(c) Adrian Mercure 2021

George Gordon BYRON, plus connu sous le nom de Lord Byron, est un poète romantique anglais, né le 22 janvier 1788 à Londres et mort le 19 avril 1824 en Grèce.

En musique, c’est un contemporain de WEBER (1786 – 1826) ou de SCHUBERT (1797 – 1828), deux des plus éminents représentants de la musique romantique.

Sa vie scandaleuse, il est libertaire, libertin et bisexuel, le force à quitter l’Angleterre et il part en Italie, puis en Grèce où il participe à la lutte pour l’indépendance. En Italie, il vit quelque temps avec son ami SHELLEY et sa femme Mary, et ce au moment où Mary Shelley écrivait son Frankenstein.

Ses œuvres sont principalement composées de poésie et de théâtre, et son inspiration va du roman gothique anglais au romantisme naissant.

Un de ses poèmes les plus connus est Childe Harold’s Pilgrimage (le Pèlerinage du chevalier Harold), une sorte d’autobiographie décrivant les voyages et les désillusions d’un jeune homme. BERLIOZ en fera une brillante mise en musique dans son Harold en Italie.

Berlioz HArold en Italie marche des pélerinsCliquez sur l’image

Un autre poème, Le Corsaire, a également inspiré VERDI pour son opéra Il Corsaro (1848) alors qu’en 1856, ADAM composera une musique de ballet sur ce même sujet.

Verdi Il CorsaroCliquez sur l’image

Parisina, encore un autre de ses poèmes, a été porté à l’opéra par DONIZETTI en 1833.

Mazeppa a fait l’objet d’une mise en musique par Carl LOEWE entre 1828 et 1832 alors que The lament of Tasso, d’après la vie du TASSE, a inspiré Franz LISZT pour son poème symphonique Tasso, lamento e triumfo (1849).

Liszt Tasso, Lamento e TrionfoCliquez sur l’orchestre

Son œuvre théâtrale a également inspiré moult compositeurs. En premier lieu le drame Manfred avec Robert SCHUMANN en 1848 et avec TCHAÏKOVSKI en 1885.

Schumann Manfred ouvertureCliquez sur l’orchestre

Verdi encore a écrit I due Foscari (1844) d’après la pièce les deux Foscari.

Même NIETZCHE, qui était également compositeur, s’y est mis avec sa Manfred méditation (1872) d’après l’œuvre de Lord BYRON

Nietzche Manfred meditationCliquez sur les pianistes

On peut encore noter que le personnage même de Lord Byron a inspiré à Agosti Charles un opéra, LByron – un été sans été – créé en 2011.

La seule enfant légitime de Lord Byron est Ada LOVELACE, connue pour avoir inventé le codage algorithmique. C’est en son honneur qu’a été donné, dans les années ’80, le nom Ada à un logiciel qui se voulait universel.

(P.S. comme pour mes récents articles consacrés à un écrivain ou à un compositeur, j’ai fait appel pour le portait de Francesca Caccini à un jeune artiste qui peut réaliser à la demande vos portraits, ceux des gens que vous aimez, ou de vos animaux familiers, à des prix tout à fait raisonnables. Si vous voulez leur faire une surprise, un cadeau, par exemple pour vos cartes de vœux c’est ici : https://adrian-mercure-fr.carrd.co/# )

18 réflexions au sujet de “Lord BYRON (1788 – 1824)”

  1. Sacré personnage, en effet, que ce très paradoxal Lord Byron qui, justement, a été une source d’inspiration pour de nombreux écrivains. Stendhal, entre autres, ainsi qu’ Honoré de Balzac qui lui vouait une grande admiration, etc etc !!
    Quel riche et beau billet, en tout cas où sont convoqués Berlioz, Verdi, Schumann, Liszt… oui, déjà là – excusez-moi du peu, c’est parlant. Frédéric Chopin, lui aussi, a écrit plusieurs œuvres en s’inspirant de Lord Byron…
    Ah ! tu parles d’un opéra de 2011  » LByron -Un été sans été « , serait-ce donc un futur billet ?
    Bon dimanche, J-L. Et tout grand MERCI à toi pour cet excellent moment passé sur ton blog. A bientôt, au plaisir de te lire

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    1. Oui, son influence sur les autres écrivains, je la connaissais. Ce n’est pas un hasard si les compositeurs se sont emparé de son œuvre.
      Pour Chopin, je ne savais pas. Tu as des références d’œuvres qu’il a écrites en référence à Byron ?
      Je te souhaite un très bon dimanche, SOlène.

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    1. Typiquement le genre de billet que j’aime écrire !
      Je pars d’une idée, en l’occurrence, j’écoutais Harold en Italie de Berlioz, je passe donc à Byron, puis de Byron à Manfred, puis de Manfred à Schumann et Tchaïkovski, je tire sur la ficelle, et j’en arrive à ça.
      Bonne journée.

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  2. Bonjour Jean-Louis ! J’ignorais totalement les talents musicaux de Nietzsche, ça m’étonne et ça me plait ! Des oeuvres pour piano à quatre mains, donc. Je connais par contre ses écrits sur Wagner et sur Bizet, qui sont bien sûr passionnants mais pas du tout objectifs 🙂 Si tu voulais écrire un billet sur Nietzsche, un de ces jours, ça me plairait bien (Mais tu l’as peut-être déjà fait…)

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