La liste des sept péchés capitaux : l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la jalousie, la colère et la paresse a été fixée par Saint-Thomas d’Aquin (1224 – 1274) dans sa Somme théologique.
Après l’orgueil, la gourmandise, la luxure, l’avarice, la jalousie, et la colère, la paresse est donc le septième péché capital.
Bizarrement, j’ai trouvé peu de scènes de paresseux dans l’histoire de l’opéra, et j’aurai peut-être du mal à écrire un deuxième billet sur ce sujet, au contraire de la luxure, la jalousie ou la colère.
Au début du Tannhaüser de WAGNER, le héros paresse voluptueusement chez la déesse Vénus.
Cliquez sur le VenusbergUne des plus grandes paresseuses de l’opéra est Brünnehilde, qui s’endort à la fin de la Walkyrie pour ne se réveiller qu’à la fin de l’opéra suivant, Siegfried, une vingtaine d’années plus tard.
Cliquez sur Wotan (en colère) qui va endormir sa fille
Elle est toutefois largement battue par la Belle au bois dormant de PERRAULT, qui elle va faire une petite sieste de cent ans, et dont TCHAÏKOVSKI tirera un de ses plus fameux ballets.
Cliquez sur le balletAu tournant du siècle dernier, dans l’opéra Jenufa de JANACEK, le héros Steva passe plus de temps à ne rien faire en buvant avec ses amis qu’à travailler., ce qui n’est pas du goût de sa future belle-mère.
Cliquez sur l’imageL’enfant et les Sortilèges de RAVEL et COLETTE commence par une déclaration de l’enfant, qui n’a pas envie de faire sa page, mais plutôt d’aller se promener (et accessoirement de tirer la queue du chat.)
Cliquez sur l’enfant paresseux
En 1933, Kurt WEILL écrit le ballet Les sept péchés capitaux avec l’aide de son complice Bertold BRECHT.
Cliquez sur l’imageAndré MESSAGER, un ami de FAURÉ (ils étaient tous deux élèves de SAINT-SAËNS à l’école Niedermeyer), est connu pour ses opérettes, comme Ciboulette. Dans son opérette RIP, il nous offre ce « Vive la paresse ».
Cliquez sur les années TSF !Dans ses Banalités, sur des textes d’APOLLINAIRE, Francis POULENC nous offre cet « Hôtel », où la chanteuse (ou le chanteur) ne veut pas travailler, mais veut fumer.
Cliquez sur l’imageEt si vous avez eu le courage d’arriver jusqu’ici, félicitations, vous avez gagné le droit de cliquer sur le bonus surprise.
Cliquez sur le bonus surprise si (et seulement si) vous avez eu le courage d’arriver jusqu’ici
Tout l'opéra (ou presque) 
De courage pourvus, les paresseux voient là une ode méritée !
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Bon jour Jean-Louis,
Une très belle surprise qui met de la joie au cœur … et sans paresse 🙂
Bonne journée à toi 🙂
Max-Louis
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Merci Max-Louis.
J’espère que tu ne t’es pas trop fatigué à lire ce billet ! 🙂
Bonne journée à toi.
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Bon jour 🌹🌹🌹
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Grazie Luisa !
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❤🙏❤
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Bon soir
(Ou bônuit)
À demain. 😊🎧🎼
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Bônuit, SOlène !
Trop fatigué, moi, je vais me coucher.
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Étant donné mon manque de motivation ces derniers temps, voilà un billet qui me va bien.
Bon, parlons peu parlons bien: merci pour cette magnifique sélection de musiques. 8 vidéos ! Oui quand même. Alors, je ne sais pas si tu te rends compte, mais c’est épuisant ces allers et retours YouTube/Wordpress. 😉 ( et tu noteras que je n’ai pas parlé des liens vers lesquels tu nous renvoies pour révisions)….
Enfin, après un dernier effort pour rédiger ce commentaire, j’aurais bien mérité un plateau TV, vautrée sur mon canap’ 🤣
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Méfie-toi, la paresse te guette ! 😉
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L’avantage de finir par la paresse, c’est qu’après on peut se reposer.
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Bonne journée, John Duff.
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C’est vrai que le travail c’est trop dur mais regarder des vidéos ça va encore 🙂 Il y a aussi une chanson de Boris Vian à laquelle je pensais, qui s’appelle « rue de la flemme », et le fameux « le travail c’est la santé » de Salvador… mais ce n’est pas de l’opéra…
Bonne soirée Jean-Louis, bon repos 🙂
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Je ne me souviens pas de « rue de la flemme » de Boris Vian, j’essaierai de l’écouter, mais je me souviens très bien de « le travail c’est la santé » de Salvador !
Merci Marie-Anne.
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