Quelques jours avant la célébration de la fête nationale française, et des marches martiales qui l’accompagnent, intéressons-nous au bruit du tambour.
L’onomatopée qui représente (en français) le bruit du tambour est ran plan plan, ran rataplan. On peut d’ailleurs en entendre dans mon article consacré aux onomatopées. Et comme le hasard fait parfois bien les choses, le thème de l’Agenda Ironique de juillet 2021 est précisément onomatopées, répétitions et accumulations, comme il est dit cidsous.
» Tchachacha, froufrou, splat, et scouic. «
» Je vous propose d’utiliser onomatopées, répétitions et accumulations pour relater une étape de la vie d’une personne, ou un moment particulier, comme par exemple les préparatifs du matin, ou du soir. Quelques borborygmes seraient aussi les bienvenus. «
» Vous avez jusqu’au 26 juillet, et puis après on vote. Clap clap clap ! «
AGENDA IRONIQUE DE JUILLET! | Grain de sable (victorhugotte.com)
» Si vous êtes nouveau ou nouvelle, vous postez votre texte sur votre blog, shlak!, et puis hop, vous copiez-collez le lien dans les commentaires ci-dessous.
Tic toc, tic toc… «
Et donc (roulement de 🥁), place au son du tambour !
Cliquez sur le roulement de tambour
Commençons par Henry PURCELL, qui a composé en 1695 cette émouvante Musique pour les funérailles de la reine Marie, pour tambours et cuivres.
On trouve de nombreuses scènes avec des soldats à l’opéra, et les compositeurs se sont fait un malin plaisir à faire chanter aux chœurs des plan plan rataplan, ou des rataplan plan plan.
Ainsi en 1832, dans l’Élixir d’amour, DONIZETTI fait arriver la garnison du sergent Belcore au son des tambours :
En 1836, MEYERBEER va plus loin dans ses Huguenots en faisant chanter Rataplan plan plan au chœur.
Dans La Fille du régiment (1840) de Donizetti, on peut entendre l’air avec chœur « Au bruit de la guerre ».
Cliquez sur la fille du régiment
On trouve une répétition de cette trame, réutilisée en 1879 par OFFENBACH dans son opérette la Fille du tambour-major. (Offenbach était familier des onomatopées puisqu’une de ses opérettes à pour titre Ba-Ta-Clan, titre qui a donné son nom à la salle de spectacle parisienne.)
Cliquez sur la fille du tambour-major
En 1862, c’est VERDI qui nous propose un « rataplan rataplan » dans La Force du destin (La Forza del destino).
Et si vous avez eu le courage ou la patience d’arriver jusqu’ici, cliquez donc sur le lien cidsous, vous pourriez être surpris(e).
Et si vous avez aimé le bruit du tambour, peut-être aimerez-vous le son de la trompette ou de la flûte ?
Les A.I. ne sont jamais faciles à aborder, même s’ils sont ludiques ! et tu réussis à garder le cap de l’Opéra aussi fluidement que s’il s’agissait d’une publication quotidienne ! super ! bonne journée Jean-Louis
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Merci Hélène, c’est très gentil ! 🙂
Bonne journée.
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Alors là, bravo ! Vous avez même réussi à esquiver le « Comic strip » de Serge Gainsbourg, qui vous tendait les bras !
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Le « Comic Strip » de Gainsbourg, il est dans le billet sur les onomatopées ! 🙂
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Quel beau choix, même la musique de la Légion étrangère.
Bon samedi 🌼
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Même la musique de la Légion étrangère ! 🙂
Bonne journée, Luisa.
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Encore un plaisir d’ouvrir tes boites cadeau – dans chacune un trésor. En train d’écouter le Purcell. Merci de tout cœur.
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Merci Victorhugotte.
Très bonne journée à toi. 🙂
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C’est toujours un plaisir de découvrir de nouveaux rantanplans. J’aime bien le Purcell.
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Plan plan rataplan, bonne journée, John Duff.
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Et tout le monde fait « Waouh » !
Alors moi, j’aime tout ce que tu nous proposes today. Purcell, Donizetti, Verdi…. et profitant de ma connexion inespérée, je vais m’empresser d’écouter tout cela.
Bon dimanche ! 🎶🌞
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Oups ! (tout) LE MONDE ( fait « waouh » ) 🙏
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Tu as de la chance d’avoir une connexion.
Ici en Corrèze, l’internet fonctionne avec les corbeaux !
Très bonne semaine à TOi, SOlène.
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