Anniversaire, Histoire de l'opéra

LES ANNIVERSAIRES DE 2020

Après les anniversaires de 2019, voyons quels anniversaires nous pourrons célébrer en 2020 (ou quelques événements que nous pourrons commémorer) :

À tout seigneur, tout honneur, l’année 2020 sera avant tout une année BEETHOVEN, dont on fêtera le 250e anniversaire de la naissance.

LE TASSE (1544 – 1595)

Il y a 350 ans, en 1670, naissait BONONCINI (1670 – 1747), un compositeur rival de HAENDEL à Hambourg puis à Londres.

Bononcini Stabat MaterCliquez sur le Stabat Mater

Cette même année, LULLY et MOLIÈRE ont travaillé ensemble pour la création du Bourgeois gentilhomme (1670).

Lully Molière Le Bourgeois gentilhommeCliquez sur l’orchestre

En 1695, il y a 325 ans, disparaissait Henry PURCELL (1659 – 1695). Cette année-là, il laissait inachevé The Indian Queen, révélé cette saison à l’opéra de Lille.

Purcell The Indian QueenCliquez sur l’image

Platée (1745) de RAMEAU

Il y a 250 ans, en 1770, mourrait Francesco ARAJA (1709 – 1770), appelé à la cour du tsar de Russie pour écrire des opéras en russe, dont un Céphale et Procris, sujet tiré des Métamorphoses d’OVIDE, et qui est le premier opéra écrit dans cette langue. C’est aussi l’année de la création de Mithridate, de MOZART.

Mozart Mitridate Nel grave tormentoCliquez sur l’image

1795 est l’année de la création du Conservatoire de Paris, dont nous fêtons donc les 225 ans. MÉHUL en sera le premier directeur.

En 1820, Beethoven, déjà cité, posera les dernières pierres du monument que constituent ses sonates pour piano, avec les opus 109, 110 et 111.

Beethoven opus 111 PolliniCliquez sur le pianiste

1845 est une année importante pour Richard WAGNER, année qui a vu la création de Lohengrin et Tannhäuser. C’est aussi l’année de naissance de Gabriel FAURÉ (1845 – 1924) dont nous célébrerons donc le 175e anniversaire.

Il y a 150 ans, en 1870, naissait Franz LEHAR (1870 – 1948), un des rois de l’opérette viennoise. 1870 est aussi l’année de la composition d’Aïda de VERDI, du Rondo capricioso de SAINT-SAËNS et aussi de la création de la Walkyrie de Wagner et d’Alfred, le premier opéra de DVORAK.

Saint-Saëns Rondo capriciosoCliquez sur le Rondo capricioso

1895 fut l’année de la création de Cendrillon de MASSENET et de La Bohème de PUCCINI.

Il y a un siècle, Puccini commençait son dernier opéra, Turandot (1920 – 1924). S’il vous arrive de regarder la tévélision et ses longs tunnels de pub, il y a gros à parier que vous reconnaîtrez l’air suivant :

Puccini Turandot Nessun dormaCliquez sur Calaf

Plus près de nous, il a 75 ans, a eu lieu la création de Peter Grimes (1945) de BRITTEN.

Et il y a 50 ans, Olivier MESSIAEN écrivait La fauvette des jardins (pièce créée en 1972.)

Messiaen la Fauvette des jardinsCliquez sur l’image

Retrouvez ici les anniversaires de 2021.

23 réflexions au sujet de “LES ANNIVERSAIRES DE 2020”

  1. Bonjour monsieur #toutloperaoupresque
    Quel beau billet ! L’apothéose avec le « Nessun Dorma » et la voix de Jonas Kaufmann, puissante et émouvante, on a juste envie que ça ne s’arrête pas.
    3 fois, j’ai visionné et écouté cette vidéo. Humm, the smile at the end 😍
    Merci J-L pour l’enchantement, très bel après-midi à toi. Kiss 😘

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      1. J’ai le sourire en banane 😊
        Et tu sais quoi ? Ce soir, j’ai tiré sur le pianiste. Oups ! Cliqué sur… Maurizio Pollini. Pas mal Beethoven pour finir la journée, tranquille. Merci TOI, bonne soirée.
        PS: Lucerne, c’est une jolie petite ville de Suisse. Tu savais ?

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      2. Ah Pollini, toute une partie de mon histoire avec la musique. C’est lui qui m’a fait découvrir (au milieu des années ’70) que CHOPIN n’était pas qu’un pianiste pour petites vieilles prenant leur thé dans les salons du même nom.
        Eu quant à ses enregistrements des dernières sonates de BEETHOVEN, je les écoutais en boucle pendant que je faisais mes devoirs de maths à l’époque math sup / math spé. Usés jusqu’à la trame qu’ils étaient, mes 33 tours.
        Et quand je suis arrivé à Paris pour travailler, je ne ratais AUCUN de ses concerts. Je le caractérisais comme étant champion du monde de piano toute catégorie, car il était fascinant aussi bien dans BACH que dans BOULEZ ou STOCKHAUSEN. Que de souvenirs.
        Aussi, la fin de l’opus 111 de BEETHOVEN, qui est déjà un monument en soi, joué par Pollini avec ce rythme implacable, cette impression que dès qu’il joue la première note, le premier accord, tout le reste de l’œuvre en découle implacablement, cette fin, donc, représente vraiment quelque chose pour moi.
        (Je l’ai même entendu diriger un opéra de ROSSINI, mais il y a peu de traces de cette partie de sa carrière dans sa biographie !).
        Et voici donc l’opus 110 de Beethoven :

        J’aime

    1. J’ai longuement hésité pour le choix de la version de Nessun dorma. C’est vrai que Pavarotti y est également très bien :

      Je n’ai pas encore consacré de billet à Turandot, mais en gros, cet air se place au début du dernier acte, pendant la nuit décisive qui décidera du sort de Calaf (le chanteur). Soit la princesse Turandot résout au matin l’énigme qu’il lui propose, et il perdra la vie, soit elle ne la résout pas, et la princesse sera à lui. (Hihihi, je ne vous raconte pas la fin, il faudra patienter pour savoir si l’amour triomphera !)

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