… sont d’exquises danseuses, nous confiait DEBUSSY dans un de ses préludes.
Historiquement, les sujets d’opéras étaient tirés de contes et légendes d’origine mythologique ou épique. Il ne faut donc pas s’étonner si on y rencontre des fées.
Un des plus grands pourvoyeurs de sujets d’opéra est le grand SHAKESPEARE, notamment avec son Songe d’une nuit d’été, publié en 1600, qui fait intervenir Obéron (le roi des fées) et sa femme Titania (la reine des fées, donc).
Cliquez sur l’ouverture d’Oberon de WEBER
Dans son Roland furieux (Orlando furioso), l’ARIOSTE fait intervenir une (méchante) fée, l’enchanteresse Alcina et sa sœur la (bonne) fée Morgane (Fata Morgana en italien.)
Un autre thème épique comportant des fées est la geste arthurienne (billet à venir) avec ses fées Viviane et Mélusine. (Petit rappel : l’enchanteur Merlin tombe amoureux de la fée Viviane, et de leur union naît Mélusine.) Mélusine est l’héroïne de La Magicienne (1858) de HALÉVY, l’auteur d’un opéra très populaire en son temps, La Juive.
Les Fées (Die Feen) est le titre du premier opéra de WAGNER, un opéra de jeunesse très rarement joué.
Le conte de fées Cendrillon de PERRAULT a inspiré ROSSINI avec Cinderella et MASSENET avec Cendrillon, tout comme Walt DISNEY.
Cliquez sur Cendrillon et sa marraine la fée
Le mot fée vient du latin fatum, fata (le destin) aussi retrouve-t-on Fata Morgana (la fée Morgane) dans L’amour des 3 oranges de PROKOFIEV. Celle-ci est terriblement humiliée au début de l’œuvre, mais rassurez-vous, sa vengeance sera terrible !
On trouve encore des fées dans les opéras contemporains, par exemple Melusine (1971) de REIMANN.
Et pour terminer, je vous propose de retrouver la face obscure des fées avec les sorcières !
J’aime beaucoup ce billet. Survolé à regret. Mais c’est l’heure, faut que j’y aille. Je repasserai entre midi et deux.
Belle journée à toi, Jean-Louis. Et MERCI pour ce partage sur les fées. Et oui, il y a les méchantes fées aussi, puis les sorcières. Je me réjouis. Vivement midi !
😘
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Vivement midi, et belle journée à toi, SOlène.
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Oh….Merci merci…Quelle belle magie que ces fées…
J’ai beaucoup aimé Cendrillon…OUF …La voix de la marraine est impressionnante…
Pour le reste, j’ai écouté…merci pour les liens toujours pertinents…
Bonne soirée Jean-Louis
Amitiés
Manouchka
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Merci Manouchka.
J’ai bien aimé le faire, ce billet ! 😉
Très belle soirée à toi aussi.
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L’amour des trois oranges a l’air très curieux comme opéra, et je ne savais pas que Prokoviev l’avait écrit en français. J’aime bien cette originalité en tout cas !
Sinon, je découvre « Les Fées » de Wagner, que j’ignorais totalement !
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Bonjour Marie-Anne.
Pour les Fées de WAGNER, il a écrit cet opéra en 1833, à l’âge de 20 ans, et est très rarement joué.
L’Amour des trois oranges est un opéra très drôle et très intéressant, avec beaucoup d’éléments symboliques. Je le traiterai un jour dans un billet dédié. C’était une commande de l’Opéra de Chicago, mais après la mort de son directeur, c’est à Paris qu’il a été créé, d’où le français.
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Merci pour ces éclaircissements ! Bonne soirée Jean-Louis !
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