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LA PETITE RENARDE RUSÉE, de JANACEK (1922 – 1923)

Opéra panthéiste de JANACEK, écrit en 1922 et 1923, et créé à Brno en 1924, d’après un roman paru en feuilleton dans un journal de Brno en 1920. À la différence de bien des œuvres très sombres de Janacek (Jenufa, Katia Kabanova), la Petite Renarde rusée (Prihody lišky bistroušky) est un conte accessible aux enfants.

Acte I : Animaux et insectes dansent dans la forêt quand le garde-chasse arrive. Fatigué, il s’allonge et s’endort et les animaux reprennent leur agitation autour de lui. Une grenouille qui chasse un moustique le réveille. Il voit la renarde et l’attrape pour la ramener à la maison pour ses enfants.

Janacek la petite renarde rusée acte I scène ICliquez sur la renarde et la grenouille

Lapàk, le chien, confie à la renarde que les nuits de pleine lune, il chante l’amour, mais sans savoir ce que c’est. La renarde lui répond qu’elle a vu ça dans la forêt avec les autres animaux. Les enfants du garde-chasse taquinent la renarde, elle mord l’un d’eux à la jambe. Le garde-chasse l’attache alors. Elle s’endort et rêve de renards libres et qui s’aiment. À son réveil, elle voit arriver la basse-cour, et les poules qui caquettent autour du coq. Elle les pousse à la rébellion contre ce coq qui les exploite. Puis elle fait semblant d’être morte pour que les poules s’approchent, avant de se précipiter sur elles et de les égorger. Elle s’enfuit devant le garde-chasse et sa femme.

Acte II : De retour dans la forêt, la renarde s’en prend au blaireau, et finit par le chasser de son terrier. Pendant ce temps chez les hommes, le garde-chasse, l’instituteur et le curé jouent aux cartes. L’instituteur est sur le point de se marier. Le garde-chasse fait un parallèle entre les soucis que lui cause la renarde, et l’obsession que provoque l’idée du mariage chez l’instituteur. Le curé rentrant chez lui se rappelle sa jeunesse. Il reconnaît qu’après un amour malheureux, il est toujours attiré par les femmes.

Un renard paraît, la renarde lui raconte son séjour chez les humains. Suit une scène de séduction, le renard lui disant qu’elle est belle. Elle se demande si elle doit le croire. Le renard lui fait alors une grosse drague, dans laquelle elle tombe à pieds joints.

Janacek la petite renarde rusée Acte II scène IICliquez sur la renarde et le renard

Les animaux de la forêt les surprennent ensemble. Vu l’état dans lequel est maintenant la renarde, il ne reste plus qu’une solution, aller voir le pivert pour qu’il célèbre le mariage. L’acte se termine sur une irrésistible bacchanale animale.

Janacek la petite renarde rusée fin acte IICliquez sur l’irrésistible bacchanale animale

Acte III : Un vagabond braconne dans la forêt. Comme il s’apprête à ramasser un lièvre mort, le garde-chasse apparaît et lui demande comment vont ses amours. Le vagabond répond qu’il est sur le point de se marier avec Thérèse, l’ancienne fiancée de l’instituteur. En voyant le lièvre, le garde-chasse voit la marque de la renarde et installe un piège, mais quand la renarde arrive, avec le renard et les petits renardeaux, elle reconnaît le piège et les prévient du danger. Le vagabond arrive avec des poules. La renarde en attrape une. Le vagabond tire et tue la renarde.

Janacek la petite renarde rusée Acte III scène ICliquez sur les renardeaux

À l’auberge, le garde-chasse et l’instituteur discutent. L’instituteur dit que sa Thérèse va se marier ce jour même. La patronne dit qu’elle a un manchon en fourrure de renard.

Le lendemain, le garde-chasse qui célèbre le mois de mai, le mois des amours, reconnaît dans la forêt une fille de la renarde, qui ressemble à sa mère. Il comprend alors que la renarde n’est pas tout à fait morte, que la vie continue et se renouvelle.

Janacek la petite renarde rusée Acte III finalCliquez sur les animaux de la forêt

13 réflexions au sujet de “LA PETITE RENARDE RUSÉE, de JANACEK (1922 – 1923)”

    1. Bonjour John.
      En effet, Léos JANACEK n’est pas (très) connu chez nous, et pourtant, c’est pour moi un des compositeurs (majeurs) d’opéra du XXe siècle.
      Sans doute la barrière de la langue (le tchèque n’est pas couramment parlé en France) y est-elle pour quelque chose.
      Dans son domaine les deux autres opéras que je cite (billets à venir) Jenufa et Katia Kabanovna sont proches du vérisme ou d’un naturalisme à la ZOLA. (cf. mon billet consacré à Janacek.)
      Très bonne journée à toi, John.

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      1. Merci d’avoir complété ton billet en me transmettant plus d’informations sur Janacek. Je parlerai de ce dernier à un proche dont la musique classique et l’opéra sont son environnement…
        Belle après-midi.john

        Aimé par 1 personne

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