De tout temps, les musiciens ont aimé reproduire le chant des oiseaux dans leurs œuvres. Ainsi, bien avant la naissance de l’opéra, Clément JANEQUIN (1485 – 1558) a mis en musique un savoureux Chant des oiseaux.
Dans l’opéra Platée (1745) de RAMEAU, Jupiter déguisé en hibou fait chanter aux oiseaux le fameux « charivari des oiseaux ».
Plus tard, MOZART fera intervenir l’oiseleur Papageno dans sa Flûte enchantée (1791).
Autre oiseau qui a une grande importance, celui du Siegfried (1856) de WAGNER, qui prévient Siegfried de la présence d’un trésor, puis qu’on veut le tuer, et enfin de la présence de Brünnhilde endormie sur son rocher (cf. les murmures de la forêt).
Un petit clin d’œil à BIZET et sa Carmen, pour qui l’amour est un oiseau rebelle, que nul ne peut apprivoiser.
Un des airs les plus connus des Contes d’Hoffmann (1881) d’OFFENBACH est « les oiseaux dans la charmille ».
Hors opéra, c’est un plaisir pour moi de citer le Daphénéo de SATIE, où l’on apprend que si le noisetier donne des noisettes, l’oisetier donne des oiseaux qui pleurent.
Dans la femme sans ombre (1937), conte ésotérique de STRAUSS, le faucon de l’empereur se fait messager.
Si on connaît le ballet l’Oiseau de feu (1910) de STRAVINSKY (1882 – 1971), on connaît généralement moins son opéra le Rossignol, écrit en 1914.
Plus près de nous, MESSIAEN était ornithologue, et n’hésitait pas à se déplacer pour recueillir les chants d’oiseaux, qu’il retranscrivait ensuite musicalement. (réveil des oiseaux, oiseaux exotiques, catalogues d’oiseaux,…) Dans son opéra Saint François d’Assise (1983), il écrit un impressionnant « Prêche aux oiseaux ».
Un super billet ! J’adore parce que plein de découvertes encore. Et les oiseaux…
Je reviendrai, obligée, car beaucoup de liens. Et de bien agréables petits dej’s en perpectives.
MERCI pour ce partage qui m’enchante.
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Merci pour ce merci qui m’enchante. 😀
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