Je vous l’avais promis il n’y a guère, je vais vous parler dans ce billet de la postérité de Carmen, l’opéra de BIZET.
TCHAÏKOVSKY (1840 – 1893), qui était francophile, avouait une passion pour la partition de Carmen. Il n’est donc pas très surprenant de retrouver l’air « Carmen, m’aimes-tu encore » dans son Concerto pour violon qui date 1878. Cet air avait d’ailleurs déjà été piqué à MOZART par Bizet.
Une autre nouveauté qui a plu est celle des chœurs d’enfants. Celui de Carmen a eu tellement de succès que les directeurs d’opéra se sont mis à en réclamer pour les partitions nouvelles qu’ils montaient.
Ainsi, en 1880, RIMSKY-KORSAKOV place un chœur d’enfants dans son Snegourotchka (La Fille de neige).
Tchaïkovsky en a placé un au début de la Dame de pique (1890), et il pousse la copie de Bizet jusqu’à leur faire jouer les petits soldats qui vont à la parade.
En 1896, on trouve au début du deuxième acte de La Bohème de PUCCINI le traditionnel chœur d’enfants, imitant là le chœur de début du 4e acte de Carmen, puisque les enfants y vendent des oranges et des marrons.
Cliquez sur le choeur d’enfants
Enfin, autre postérité de l’œuvre, on trouve de très nombreuses adaptations de Carmen au cinéma, dont la Carmen de ROSI avec Julia MIGENES-JOHNSON dans le rôle-titre, la Carmen Jones de PREMINGER qui se passe dans les milieux noirs du Sud des États-Unis, le ballet « Carmeng » dans Les Chinois à Paris de Jean YANNE ou encore le Prénom Carmen de Jean-Luc GODARD.
À signaler également une version américaine transposée dans l’Amérique des années 50
En espérant t’avoit donné envie de la regarder
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Oui, c’est Carmen Jones, que je citais à la fin de mon billet.
(Il y a deux ans, je mettais beaucoup moins de liens pour illustrer mes billets.)
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Ah je n’avais pas vu que tu le citais dans ton billet, désolé.
Mais c’est rigolo quand même
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